OPÉRATION TSELATRA - L’insécurité reprend de plus belle


Opération Tselatra (ou flash). L’insécurité a repris du poil de la bête sur Antananarivo malgré le fait qu’une forte mobilisation militaire a été déclenchée le 1er avril pour la stopper. La présence dissuasive et massive des soldats, policiers et gendarmes dans tous les carrefours de la capitale n’a littéralement été qu’un éclair. Cela a été le cas au rond-point d’Anosizato où plusieurs bras armés s’y attroupaient un seul soir. Or, l’opération durera six mois, d’après ce que le Général Sahivelo Lala Monja Delphin, chef de l’Etat-major des armées, a annoncé à la presse en avril, au centre des opérations interarmées, à Andohalo. Ces derniers temps, il ne se passe pas un seul jour sans que nous n’apprenions une ou des personnes volées, agressées ou tuées dans les rues de la ville. Les forces de défense et de sécurité semblent impuissantes face à la situation, ou certains veulent tout simplement être irresponsables, comme ce qui s’est passé le samedi 6 mai, à Anosibe. Une pauvre famille de trois personnes a été laissée volée par des malfaiteurs à trente mètres de la police.
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