Anjozorobe - Un bandit multirécidiviste tué par balle


Un scélérat d'Anjozorobe est tombé sous les balles des gendarmes, hier à l’aube. Il n’a croupi que vingt-deux jours à Antanimora, malgré sa participation à divers crimes. FIN d’un criminel notoire de 31 ans du district d'Anjozorobe. Il a tenté de s’enfuir quand il a été arrêté par les balles des gendarmes, hier à 4 heures du matin, dans la commune d’Antanetibe-Anativolo. Depuis longtemps, il a beaucoup fait parler de lui. Sa bande et lui ont commis des vols de bœufs, des séquestrations de personnes et un meurtre, d’après des procès-verbaux du renseignement judiciaire de la gendarmerie. Le trentenaire a participé à un vol de zébus, le 12 mars, à Andasibe-Beronono. Il a été arrêté et présenté au parquet cinq jours plus tard. Il a ensuite été enfermé à Antanimora. Vingt-deux jours plus tard, plus précisément le 7 avril, il a obtenu un certificat de mise en liberté. C’est à sa sortie qu’il a recommencé ses délits. Ses coauteurs et lui ont ciblé une famille à Besalaka d’Antanetibe-Anativolo. Ils n’ont pas arrêté de lui envoyer des messages. Ils lui ont téléphoné constamment pour la forcer à payer cinq millions d’ariary. Ils l’ont menacée de l’enlever voire de la tuer, au cas où elle refuserait de leur donner la somme. Embuscade Son équipe et lui ont affirmé qu’ils étaient prêts à passer à l’acte. Ils ont réclamé une avance d’un million d’ariary que la pauvre famille aurait dû verser lundi, près du marché de bœufs local. Le couple harcelé et menacé ne disposait pas du montant exigé et a décidé de prévenir la gendarmerie et de s’en remettre à elle. Cette dernière a aussitôt ouvert une enquête de flagrance. Le bandit a été pris en filature sur les lieux indiqués. Un téléphone et le numéro utilisé pour contacter les victimes, des amulettes pesant environ un demi-kilo ont été trouvés sur lui. Il était également réputé pour être un grand devin possédant des fétiches anti-balles. Il a avoué que ses acolytes se sont groupés dans un lieu sûr pendant qu’il allait seul et discrètement récupérer l’argent du couple. Au terme de son interrogatoire, il devait conduire les gendarmes jusqu’à leur repaire, mais ses cinq coauteurs, équipés de fusils de chasse, leur ont tendu une embuscade. Les criminels ont tiré sur les gendarmes, mais les ont ratés. Leur chef en a profité pour se carapater. Il n’est pas allé très loin lorsqu’il a été touché par les projectiles. Il est mort sur le coup.
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