Contributive à un taux notable dans les recettes de l’État, la douane projette d’améliorer ses performances en s’ouvrant au niveau continental. Stimuler le commerce intra-africain, c’est dans ce cadre que se tient en ce moment la troisième réunion des experts douaniers de l'Union Africaine sur le développement d'une stratégie de facilitation des échanges pour les pays africains ainsi que pour la concrétisation du Projet d’appui à la performance du secteur public (PASP) . Présentement, les recettes douanières représentent 44 % des recettes totales de Madagascar. Par ailleurs, la part du commerce intra-africain sur le niveau mondial ne représente que près de 20% du marché. Des chiffres que les directions des douanes de tous les pays africains entendent accroître en menant une vaste réforme, axée principalement sur l’amélioration de la refonte de la gouvernance ainsi que sur la facilitation des échanges entre les pays du Continent noir ayant adhéré à la signature de ces accords. Ainsi, durant trois jours, les experts douaniers de l'Union Africaine plancheront sur la stratégie de facilitation des échanges pour l'Afrique. Stratégie qui, une fois validée, sera proposée aux commissions de l’Union Africaine comme standard de gouvernance des douanes, sur tout le continent. « L’objectif de cette concertation réside dans la validation de la stratégie de facilitation des échanges pour les États membres de l'Union Africaine afin de profiter pleinement des avantages liés à des échanges commerciaux à la frontière, plus rapides et moins coûteux», souligne Aly Iboura Moussa, Chef de division de la coopération douanière, département du Commerce et de l'Industrie Performances Par ailleurs, toujours dans cette recherche de simplification des procédures, la douane malgache a introduit un système de contrats de performances au niveau du port de Toamasina. Des contrats de performance ont permis de simplifier et d’accélérer les formalités douanières à travers lesquelles les recettes douanières collectées au port de Toamasina ont presque doublé entre 2015 et 2017. Des réformes ont été entamées dans le cadre de l’amélioration des performances, notamment afin d’accélérer les délais de dédouanement des marchandises, de renforcer le contrôle et d’améliorer la détection des fraudes. Les résultats sur les recettes ont alors connu une nette amélioration selon les rapports de ce département. Ainsi, « Depuis 2013, l’analyse des statistiques miroirs, effectuée conjointement par l’administration douanière et la Banque mondiale, nous permet d’apprécier le manque à gagner de l’administration sur la fiscalité du commerce international tout en améliorant l’analyse du risque. Les pertes sont de l’ordre de 30 %, un chiffre affolant qui invite à regarder de plus près la dimension des ressources humaines au sein de la direction générale des douanes », conclut Eric Narivony Rabenja, directeur général des douanes. Harilalaina Rakotobe
Contributive à un taux notable dans les recettes de l’État, la douane projette d’améliorer ses performances en s’ouvrant au niveau continental. Stimuler le commerce intra-africain, c’est dans ce cadre que se tient en ce moment la troisième réunion des experts douaniers de l'Union Africaine sur le développement d'une stratégie de facilitation des échanges pour les pays africains ainsi que pour la concrétisation du Projet d’appui à la performance du secteur public (PASP) . Présentement, les recettes douanières représentent 44 % des recettes totales de Madagascar. Par ailleurs, la part du commerce intra-africain sur le niveau mondial ne représente que près de 20% du marché. Des chiffres que les directions des douanes de tous les pays africains entendent accroître en menant une vaste réforme, axée principalement sur l’amélioration de la refonte de la gouvernance ainsi que sur la facilitation des échanges entre les pays du Continent noir ayant adhéré à la signature de ces accords. Ainsi, durant trois jours, les experts douaniers de l'Union Africaine plancheront sur la stratégie de facilitation des échanges pour l'Afrique. Stratégie qui, une fois validée, sera proposée aux commissions de l’Union Africaine comme standard de gouvernance des douanes, sur tout le continent. « L’objectif de cette concertation réside dans la validation de la stratégie de facilitation des échanges pour les États membres de l'Union Africaine afin de profiter pleinement des avantages liés à des échanges commerciaux à la frontière, plus rapides et moins coûteux», souligne Aly Iboura Moussa, Chef de division de la coopération douanière, département du Commerce et de l'Industrie Performances Par ailleurs, toujours dans cette recherche de simplification des procédures, la douane malgache a introduit un système de contrats de performances au niveau du port de Toamasina. Des contrats de performance ont permis de simplifier et d’accélérer les formalités douanières à travers lesquelles les recettes douanières collectées au port de Toamasina ont presque doublé entre 2015 et 2017. Des réformes ont été entamées dans le cadre de l’amélioration des performances, notamment afin d’accélérer les délais de dédouanement des marchandises, de renforcer le contrôle et d’améliorer la détection des fraudes. Les résultats sur les recettes ont alors connu une nette amélioration selon les rapports de ce département. Ainsi, « Depuis 2013, l’analyse des statistiques miroirs, effectuée conjointement par l’administration douanière et la Banque mondiale, nous permet d’apprécier le manque à gagner de l’administration sur la fiscalité du commerce international tout en améliorant l’analyse du risque. Les pertes sont de l’ordre de 30 %, un chiffre affolant qui invite à regarder de plus près la dimension des ressources humaines au sein de la direction générale des douanes », conclut Eric Narivony Rabenja, directeur général des douanes. Harilalaina Rakotobe