Antananarivo est saturé. 72% des habitations font partie de constructions illicites selon l’Agence française de développement. Anne Durand, architecte-urbaniste suite à une visite de la capitale est sous le choc. Elle a partagé ses impressions lors des journées d’études « Transformer une ville par et pour les habitants » à l’Institut français de Madagascar Analakely, hier. « J’ai une image d’une ville dont en effet, je pensais qu’il y avait plus de rizière, il restait de rizière. Il faut arrêter l’hémorragie, on est en train de perdre cette ville paysage, cette ville nature. C’est mon premier choc. La question des embouteillages, dite à plusieurs reprises. Il y a un impératif de travailler sur l’assainissement, accès à l’eau potable et la question sur la santé», affirme-t-elle. Malgré la saturation, la solution n’est pas d’éradiquer ces quartiers précaires mais plutôt d’accompagner les habitants dans l’assainissement et les faire jouir le droit à l’habitat selon elle. Elle continue que la construction d’une ville ne serait pas nécessaire car il faut arrêter de grignoter la terre. Il existe encore tant de chose à inventer dans la capitale et de faire un diagnostic sur les espaces vides. « Il y a certainement des quartiers informels qu’il faut peut-être supprimer et reconstruire autrement pour ces mêmes habitants, revoir la question sur les titres fonciers», enchaine-t-elle.
Antananarivo est saturé. 72% des habitations font partie de constructions illicites selon l’Agence française de développement. Anne Durand, architecte-urbaniste suite à une visite de la capitale est sous le choc. Elle a partagé ses impressions lors des journées d’études « Transformer une ville par et pour les habitants » à l’Institut français de Madagascar Analakely, hier. « J’ai une image d’une ville dont en effet, je pensais qu’il y avait plus de rizière, il restait de rizière. Il faut arrêter l’hémorragie, on est en train de perdre cette ville paysage, cette ville nature. C’est mon premier choc. La question des embouteillages, dite à plusieurs reprises. Il y a un impératif de travailler sur l’assainissement, accès à l’eau potable et la question sur la santé», affirme-t-elle. Malgré la saturation, la solution n’est pas d’éradiquer ces quartiers précaires mais plutôt d’accompagner les habitants dans l’assainissement et les faire jouir le droit à l’habitat selon elle. Elle continue que la construction d’une ville ne serait pas nécessaire car il faut arrêter de grignoter la terre. Il existe encore tant de chose à inventer dans la capitale et de faire un diagnostic sur les espaces vides. « Il y a certainement des quartiers informels qu’il faut peut-être supprimer et reconstruire autrement pour ces mêmes habitants, revoir la question sur les titres fonciers», enchaine-t-elle.