Entreprises Franches - La loi sur le chômage technique à revoir


Des cas de chômage technique ont été constatés par les syndicats des travail­leurs. À cause de l’ignorance de leurs droits, des employés sont devenus chômeurs. Refonte de la loi. Le nombre de cas de chômage technique traités ou non traités par les syndicats n’est pas connu. Le constat démontre plusieurs cas de chômage technique, selon le syndicat « Firaisan’ny sendikan’ny mpiasa eto Madagasikara » (FISEMA). Lovasoa Fetra, secrétaire général adjoint du FISEMA ? donne aussi son avis sur la protection des employés des zones franches. « Nous avons constaté que plusieurs zones franches n’avaient pas reçu de commandes comme d’habitude, avant l’élection présidentielle. Ainsi, les employeurs envoient les travailleurs en congé forcé. Puis ils leur décrètent un chômage technique. D’autres ont même dû démissionner de leur poste face à cette situation. Ce qui ne devrait pas être le cas mais la loi concernant le chômage technique est très vague. Dans la loi du travail concernant le chômage technique, il n’existe pas de critère qui décide de sanctionner les travailleurs d’un chômage technique de 3 à 6 mois. De ce fait, les employeurs ont plus davantage que les employés », a-t-elle affirmé samedi, lors d’une fête de présentation de vœux des membres de ce syndicat à l’ANS Ampefi­loha, samedi. Poursuite La refonte de la loi sur le travail à Madagascar a été une des combats menés par les syndicats des travailleurs depuis des années. Quelques lignes sur cette loi de travail à Madagascar doivent être changées afin que les travailleurs puissent vraiment jouir de leurs droits. « Le ministère de la Fonction publique travaille déjà sur les lignes qui doivent être rectifiées », ajoute-t-elle. Bon nombre de travailleurs entrent dans le monde du travail sans connaître leurs droits. Afin d’agir dans ce cadre, les syndicats des travailleurs décident de faire une descente sur les lieux de travail afin de sensibiliser les employés sur l’importance de connaître les droits. La plupart des employeurs n’acceptent pas l’existence de délégué du personnel au sein d’une entreprise. « Les employeurs sont souvent réticents par rapport à la présence d’un délégué sur place. Ils les considèrent comme leur adversaire, or ce n’est pas le cas. De plus, ils ont peur qu’à force de connaître leurs droits, les employés n’auront aucune pitié sur des comportements intolérants des employeurs. Les délégués du personnel sont ceux qui mènent le dialogue social entre les employés et les employeurs. Les délégués sont censés devenir des partenaires des employeurs », souligne-t-elle. Peu d’entreprises possèdent de délégués de personnel actuellement.  
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