Slam national - Tokyo Harem rafle la mise


Une fois encore, la jeunesse s’exprime et la jeunesse s’expose, la jeunesse s’écrie et la jeunesse explose. On ne peut se vanter d’être aussi talentueux que la bonne vingtaine de slameurs qui ont concouru lors du tournoi de Slam National, cette année. Ayant chacun une forte personnalité, ils ont ébloui de leur talent le public pour la grande finale qui s’est tenue sur la scène de l’Institut français de Madagascar (IFM) Analakely. Samedi après-midi, c’est dans une salle comble que le public s’est de nouveau retrouvé pour clôturer en beauté la 9ème édition du Slam National. Au terme d’une finale haletante, festive et surtout fraternelle, c’est donc le jeune Tokyo Harem, représentant la ville de Toamasina qui fut sacré champion. Un jeune homme mélomane et poète à ses heures perdues, il conquiert par ses textes ornés de douceur et de grâce. A l’instar de ce vibrant hommage qu’il dédie à sa mère et avec lequel il valorise la maternité. « Après la sage-femme, elle est la première femme à m’avoir tenu dans ses bras. C’est grâce à elle si je suis ici à faire ce texte-là. Sans mer, que serait un poisson, sans mère que serait un enfant. Pour la fête des mères, je lui souhaite une fête de merveilles, car quand son fils est malade, une mère veille. A part les seins de ma mère étant bébé, je n’ai rien sucé d’autres, je ne cesserai alors jamais de dire que j’aime ma mère autant que vous aimez la vôtre » scande-t-il. Avec une grande fierté, Tokyo Harem représentera donc comme ses prédécesseurs la Grande île au championnat international de Slam dans l’Hexagone. Dans la catégorie par équipe, c’est Antananarivo formé de Poète Rebelle, Andriamisetra et Conan qui l’emporte. Le Slam National ne cesse ainsi de gagner en envergure et promet une 10ème édition exceptionnelle pour 2019.  
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