Trente millions d’euros. C’est le montant de l’aide budgétaire que l’Union européenne envisage à nouveau d’octroyer à Madagascar pour le compte des années 2017-2018. La première tranche, d’un montant de 15 millions d’euros, devrait être disponible au deuxième semestre de 2017, a annoncé, hier, au cours d’une conférence de presse dans le cadre du dialogue politique avec le gouvernement, Antonio Benedito-Sanchez, l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar. Ce montant, qui est « déjà dans le pipeline », selon l’ambassadeur, devrait, néanmoins, être conditionné par le respect « des engagements réciproques liés à l’appui budgétaire », ainsi que le mentionne le communiqué conjoint publié à l’issue du dialogue politique. Madagascar, en 2015, a déjà vu réduite une aide budgétaire octroyée par l’Union européenne parce que certains indicateurs n’ont été que partiellement atteints. Ainsi, si l’Union européenne devait verser 13 millions d’euros au Trésor public le 22 décembre 2015, seuls 11,5 millions ont été décaissés, les engagements convenus n’ayant pas été totalement respectés, notamment ceux « liés à la santé de base et à la mise en place de la Haute cour de justice ». Lova Rabary-Rakotondravony
Trente millions d’euros. C’est le montant de l’aide budgétaire que l’Union européenne envisage à nouveau d’octroyer à Madagascar pour le compte des années 2017-2018. La première tranche, d’un montant de 15 millions d’euros, devrait être disponible au deuxième semestre de 2017, a annoncé, hier, au cours d’une conférence de presse dans le cadre du dialogue politique avec le gouvernement, Antonio Benedito-Sanchez, l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar. Ce montant, qui est « déjà dans le pipeline », selon l’ambassadeur, devrait, néanmoins, être conditionné par le respect « des engagements réciproques liés à l’appui budgétaire », ainsi que le mentionne le communiqué conjoint publié à l’issue du dialogue politique. Madagascar, en 2015, a déjà vu réduite une aide budgétaire octroyée par l’Union européenne parce que certains indicateurs n’ont été que partiellement atteints. Ainsi, si l’Union européenne devait verser 13 millions d’euros au Trésor public le 22 décembre 2015, seuls 11,5 millions ont été décaissés, les engagements convenus n’ayant pas été totalement respectés, notamment ceux « liés à la santé de base et à la mise en place de la Haute cour de justice ». Lova Rabary-Rakotondravony