Dame à tout faire


Des femmes gouverneures pourquoi pas ? On ne peut pas donner tort aux membres du Conseil national des femmes de réclamer la nomination de femmes aux cinq derniers postes de gouverneurs. Ce ne sera que justice étant donné qu’on a toujours prôné la parité hommes-femmes dans les nominations aux hauts emplois de l’État. Ce qui est encore loin d’être le cas puisque les femmes sont encore minoritaires au sein du gouvernement, au sein du Parlement. Pour le moment, la présidence de l’Assemblée nationale est la plus haute fonction politique tenue par une femme. Ce n’est certainement pas le plafond de verre au delà duquel tout devient inaccessible aux femmes. Des femmes se sont présentées à l’élection présidentielle de 2006, 2013, 2018 sans grand succès. L’électorat en particulier et l’opinion en général estiment qu’une femme président aurait du mal à assumer sa fonction. Ailleurs pourtant les femmes font mieux que les hommes à l’image de Margaret Thatcher, Angela Merkel... Les femmes gouvernent mieux que les hommes semble-t-il. Durant la crise de 2009, des femmes ont été proposées au poste de premier ministre mais cela n’avait pas abouti. Pourtant nous n’en serions peut-être pas là aujourd’hui si on avait suivi cette proposition. On aurait eu moins de problème, moins d’ennui. On ignore si l’appel du CNFM aura un écho auprès des autorités toujours est-il qu’il ne s’agit d’une revendication déplacée. Cinq sur vingt-deux, cela ne fait que le quart de l’effectif. Mais bien évidemment, il faut remplir certains critères pour être nommé gouverneur, le premier est hélas plus politique que technique. En attendant qu’on élise les gouverneurs au suffrage universel. Pour le moment, le choix se fait à la courte paille.
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