Nosy Be : Symphonie poursuit son aventure


Le festival très couru de Nosy Be a fait, avec succès, le tour des hôtels prestigieux de l’Ile aux Parfums, avec le Mont Passot comme lieu de clôture. Après la réussite du premier concert d’ouverture à l’Hôtel Vanila & Spa, l’aventure du festival de Mu si que Classique de l’océan Indien, Nosy Be Symphonies, s’est déroulée avec succès dans les hôtels prestigieux de l’Ile aux Parfums, situés dans des endroits paradisiaques. Ainsi, en marge de leurs prestations musicales, les artistes ont pu découvrir les richesses et la beauté de l’île. Le festival a organisé le deuxième concert dans Home The Résidence d’Analakampo, niché au cœur d'un authentique cadre tropical, situé à la pointe nord de Nosy Be. En effet, les artistes ont pensé qu’ils restaient dans le thème de la sixième édition « Des fusions ». Sur les lieux, on a laissé la place au piano, à la guitare, à l’accordéon, au saxophone et aux cordistes. Un régal apprécié à sa juste valeur par un public nombreux. Puis, Jean Louis Salles, le maitre de cérémonie, a laissé la place à la voix, à travers l’ensemble vocal Cantiamo dirigé par Natacha Rajemison et la Voix de Nosy Be représentée par Stephaniella. La nature et le ramage des oiseaux ont formé un chœur avec les humains à voix d’or. Partout, le quintette d’hommes composé de Lova, Fitah, Dominique, Sandy et Nambinina a montré qu’il mérite sa place dans cette manifestation. Notamment avec l’interprétation en solo soprano de Profitons de la jeunesse de Manon/Massenet et O ! Mimi s’en allé de La Bohème. Verbe poétique L’hymne du festival a fusionné dans l’harmonie totale grâce aux jeunes violonistes de talent, aux saxophonistes professionnels et aux pianistes de renom international. Cette fois-ci, son auteur compositeur, Parany Ramaromisa a confié sa guitare au jeune Maël, choisissant le verbe poétique pour les paroles interprétant l’histoire et de l’évolution du festival. Au terme de cette soirée, le public s’est vu servir un cocktail dinatoire raffiné préparé par le Chef Rivo Andriamanana avec la dégustation gratuite des produits distribués par Royal Spirit. Lors de la troisième soirée, Nosy Be Symphonies s’est déplacé dans un autre cadre idyllique de Nosy Be Hôtel, sur la plage de BelleVue. L’entrée a été décorée par la société Orange avec ses grands parapluies. Et avant de s’asseoir, les invités ont pu goûter les produits de Royal Spirit de Sainto. Comme de tradition, la pianiste belge de renommée mondiale a ouvert le concert. Fidèle aux œuvres de Fréderic Chopin, elle a encore joué Fantaisie Valse en Si mineur et a présenté Concerto de Varsovie d’Addinsell, musique du film Dangerous Moonlight de 1942. Elle était accompagnée par les deux musiciens polonais invités, le guitariste Guy Lukowski, le petit prodige de l’accordéon, Karol Sosinski, et par les artistes malgaches regroupés au sein de Cordistes de Madagascar. Elle a été relayée par la Cantiamo qui a joué en fusion avec ces derniers O Sole mio d’Antonio Vivaldi. Mais la partition la plus applaudie par le public a été l’opérette de J. Offenbach intitulé La Perichole . Mis à part l’hymne du festival, une autre fusion a été jouée avec les violonistes et LMM Quartet de Seta Ramaroson. L’avant-dernière soirée s’est déroulée dans l’excellentissime hôtel Sarimanok à Ambatoloka, tandis que la dernière a eu pour cadre samedi, le point culminant de l’île, au Mont Passot.
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