Cheptel Bovin : Les puces électroniques encore non déployées


Le projet piétine. Les dix mille puces électroniques prévues à la première phase du projet ne sont toujours pas insérées dans les zébus. La réunion du comité de pilotage d’hier a révélé que peu d’enjambées ont été réalisées dans le projet depuis l’annonce officielle de cette stratégie de lutte contre l’insécurité au mois de mars dernier. La réunion, conduite par la direction générale des projets présidentiels (DGPP), a vu la présence de la direction générale de l’Elevage, du département de l’Intérieur et de la décentralisation, du Service vétérinaire, de la Gendarmerie nationale et des techniciens de la société prestataire Genius Technology Company. « Je ne ressens pas tellement de résultats palpables. Pourquoi seulement cinquante puces ont été insérées depuis. Je m’attendais à plus d’implication de votre part », a demandé Augustin Andriamananoro, directeur des Projets présidentiels. À entendre les différentes explications, les problèmes sont d’ordre organisationnel et de coordination. «Il n’y a pas de blocage au projet. Les cinquante puces s’expliquent par la phase expérimentale du projet qui a permis d’apporter des améliorations techniques dans la nature et la taille des puces ou encore le transfert des big data », fait savoir Valisoa Rakotoarivelo de Genius Technology Company. Les dix mille puces ne seront déployées en totalité dans les trois zones rouges pilotes qu’à la fin du mois de novembre. Les régions Melaky, Bongolava et Menabe ont été choisies pour cette première étape. « Des formations sur la manière d’insérer ces puces se déroulent déjà dans d’autres régions du pays. Nous avons retenu une forte demande des éleveurs qui veulent tous que leur cheptel soit sécurisé par ces puces électroniques », explique encore la société prestataire. Les puces sont indiquées être insérées gratuitement. La stratégie de déploiement avec la forte implication des régions a été revue hier à la réunion du comité de pilotage.
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