BEPC - L’épreuve de Malagasy déroute les candidats


Le Malagasy a été la bête noire des candidats, lors de la première journée du BEPC, hier. Deux questions notées cinq points ont été jugées difficiles par les candidats. « J’ai été un peu déconcertée face à la question de grammaire sur le « Hevitra ara-drafitra », où le mot « Sarambambem-bahoaka» m’a été vraiment étranger », indique Sandra, candidate au centre CEG Antanimbarinandriana. C’est le cas, également, pour l’expression écrite où les candidats étaient face à un sujet de réflexion sur le développement du pays et le monde du travail. « J’étais embêté face à l’expression écrite noté 14 points. La question est si compliquée qu’il m’a fallu beaucoup de temps pour composer », avoue Thierry, interrogé hie r, m a tin, aprè s l’épreuve de Malagasy. Questionné sur ce problème auquel les élèves ont fait face, un enseignant affirme que beaucoup d’élèves ne maitrisent pas assez les mots de vocabulaire de la langue maternelle. «Parfois, c’est la tournure des questions qui les déroute quelque peu », ajoutet-il. L’après midi, les élèves ont composé sur la SVT pendant trois heures de temps. Selon les informations reçues auprès de la Cisco Tana ville, plus de mille trois cent candidats étaient absents lors de cette première journée dans les trente-deux centres de la capitale. Pour le centre d’Antanimbarinandriana, accueillant plus de huit cents inscrits, par exemple, il a enregistré une vingtaine de candidats absents pour l’épreuve de Malagasy le matin et l’ épreuve de la SVT l’aprèsmidi. Néanmoins, ce t te absence n’entraine pas une élimination mais les candidats risquent de ne pas atteindre la moyenne pour être admis. « L’absence à une ou deux matières n’implique pas le fait de ne plus pouvoir se présenter aux autres épreuves. Par contre, si la matière manquée a un coefficient élevé, il serait difficile pour l’absent d’obtenir la moyenne », explique Zoelifara Ranoroaliravaka, Adjoint pédagogique pour la Cisco Tana ville. Mises à part les absences, certains candidats ont oublié, voire perdu leur convocation pour cette première journée. « Pour ceux qui ont perdu leur convocation, nous avions été obligé de délivrer un duplicata, après avoir vérifié si leurs noms étaient bien inscrits sur la liste», indique Lanto Harisoa Ravelomanana, Chef de centre au CEG Antanimbarinandriana. Après les deux épreuves, les candidats auront encore à passer cinq épreuves pour l’option A et quatre autres pour l’option B. L’examen s’achèvera jeudi.
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