Traduits devant le parquet, hier, quatre gendarmes, dont deux en attente de rengagement ont été placés en détention préventive. Ils sont accusés de vente illicite d’armes. Direction Tsiafahy. Un gendarme principal de deuxième classe a été placé en détention préventive après avoir été arrêté à Ampefiloha le 6 septembre dernier. Il a été inculpé de vente illicite d’armes. Appréhendé dans le véhicule d’un sénateur, il avait avec lui deux pistolets au moment de son arrestation. Un de ses complices, appartenant au corps de la gendarmerie, a également fait l’objet d’un mandat de dépôt. Au total, ils sont quatre éléments de la gendarmerie à être présumés impliqués dans cette affaire, même si, selon les informations émanant de la police nationale, « deux d’entre eux sont encore en attente de rengagement ». Lors des enquêtes, les deux premiers gendarmes arrêtés avaient donné le nom d’un autre complice qu’ils avaient désigné comme étant le propriétaire de l’arme proposée à la transaction. Convoqué, celui-ci avait nié les accusations portées à son encontre. Les enquêteurs avaient pourtant assuré avoir trouvé dans son téléphone des SMS portant sur la transaction. Un autre homme qui avait pu prendre la fuite lors de l’arrestation du 6 septembre avait pu être arrêté le lendemain, et les quatre hommes ont été présentés devant le parquet, hier. Trois millions Des informations données par la police nationale indiquent que la kalachnikov qui allait être illicitement vendue avait été proposée à 3 millions d’ariary. « Après négociations avec un acheteur, ils sont tombés d’accord pour que l’arme soit cédée à 2,8 millions d’ariary », indiquent les informations venant de la police nationale. Mais la Kalachnikov ayant été vendue à un autre acheteur, les « vendeurs » avaient proposé un pistolet à leur client pour un montant de 2,4 millions d’ariary. L’accord de vente conclu, le rendez-vous a été fixé au 6 septembre et les deux parties se sont donné rendez-vous à Ampefiloha. Mais informée par un indicateur de la tenue de la transaction, la police s’est tenue prête à intervenir tôt dans la journée. Lorsque les vendeurs sont arrivés sur place vers midi, à bord d’un véhicule muni d’une cocarde, ils ont tout de suite été arrêtés. Un de leurs complices a pu s’enfuir, mais a donc été arrêté dès le lendemain. Faniry Ranaivoson
Traduits devant le parquet, hier, quatre gendarmes, dont deux en attente de rengagement ont été placés en détention préventive. Ils sont accusés de vente illicite d’armes. Direction Tsiafahy. Un gendarme principal de deuxième classe a été placé en détention préventive après avoir été arrêté à Ampefiloha le 6 septembre dernier. Il a été inculpé de vente illicite d’armes. Appréhendé dans le véhicule d’un sénateur, il avait avec lui deux pistolets au moment de son arrestation. Un de ses complices, appartenant au corps de la gendarmerie, a également fait l’objet d’un mandat de dépôt. Au total, ils sont quatre éléments de la gendarmerie à être présumés impliqués dans cette affaire, même si, selon les informations émanant de la police nationale, « deux d’entre eux sont encore en attente de rengagement ». Lors des enquêtes, les deux premiers gendarmes arrêtés avaient donné le nom d’un autre complice qu’ils avaient désigné comme étant le propriétaire de l’arme proposée à la transaction. Convoqué, celui-ci avait nié les accusations portées à son encontre. Les enquêteurs avaient pourtant assuré avoir trouvé dans son téléphone des SMS portant sur la transaction. Un autre homme qui avait pu prendre la fuite lors de l’arrestation du 6 septembre avait pu être arrêté le lendemain, et les quatre hommes ont été présentés devant le parquet, hier. Trois millions Des informations données par la police nationale indiquent que la kalachnikov qui allait être illicitement vendue avait été proposée à 3 millions d’ariary. « Après négociations avec un acheteur, ils sont tombés d’accord pour que l’arme soit cédée à 2,8 millions d’ariary », indiquent les informations venant de la police nationale. Mais la Kalachnikov ayant été vendue à un autre acheteur, les « vendeurs » avaient proposé un pistolet à leur client pour un montant de 2,4 millions d’ariary. L’accord de vente conclu, le rendez-vous a été fixé au 6 septembre et les deux parties se sont donné rendez-vous à Ampefiloha. Mais informée par un indicateur de la tenue de la transaction, la police s’est tenue prête à intervenir tôt dans la journée. Lorsque les vendeurs sont arrivés sur place vers midi, à bord d’un véhicule muni d’une cocarde, ils ont tout de suite été arrêtés. Un de leurs complices a pu s’enfuir, mais a donc été arrêté dès le lendemain. Faniry Ranaivoson