Droits de l'homme - Stop à la violence !


Le sommet pour la défense des violences a eu lieu ce mardi 9 août, à Carlton, Anosy. Ce sommet a pour but de faire connaître à chaque individu ses droits afin de les défendre. Pour en faire des échanges aussi. Dina Ramarohetra, chef du projet, déclare que même s’il n’y a pas beaucoup d’attaques physiques ici à Madagascar par rapport aux autres pays en Afrique, il est temps d’agir. Il est temps de bouger, car pas mal de Malagasy souffrent des violences surtout les femmes dans la société aujourd’hui. Les défenseurs de violence s’engagent plutôt dans l’action à propos d’un fait tandis qu’une alarme de violence reste sur le fait, affirme-t-elle. Il est sûr et certain que la violence prend diverses formes actuellement, pas seulement sous l’aspect de violence physique mais surtout de la violence sexuelle et psycho-sociale. Pourtant, il n’y pas d’associations ni d’ONG proprement dite engagées à lutter contre la violence. Par contre, tant de gens s’engagent déjà à la défendre sans en être conscient afin de la stopper. À ce propos, Mme Zo Randriambolahanta, Technicienne de terrain de l’ONG Maeva affirme que leur première mission consiste à écouter les victimes, les orienter grâce aux formations professionnelles et par le soutien psycho-social. En cas de besoin, elle offre un soin gratuit aux femmes victimes. Elle collabore avec quelques Centres de santé de base niveau II (CSB II) à Antananarivo, parmi lequel le CSBII Anosipatrana, le CSBII Isotry, le CSBII Tsaralalana. Malgré ces diverses activités qui défendent la violence dans la société, la plupart des gens ont peur de rejoindre ces personnes de référence. Seulement 10 personnes par jour rejoignent le kiosque ou centre d’accueil des personnes vulnérables, et 3 parmi eux osent déposer des plaintes auprès de la police, faute de procédure et de protocole qui ne facilitent pas la situation que vivent les femmes actuelles. Parmi les Malagasy, il y en a qui ne savent même pas leurs droits et cela reste encore un problème. Pourtant, l’ONG s’engage plutôt dans la formation des jeunes vulnérables. Pour ce projet, elle sensibilise 1 200 jeunes de 18 à 25 ans, de la Grande île, dont 120 parmi eux seront formés afin d’édifier leur association. Ses kiosques s’installent dans quelques fokontany de la région Analamanga. Pour stopper la violence, une jeune développeur et informaticienne, Soanala Raharivao, s’engage dans une ONG et se lance vers une création application mobile contre la violence en créant le bouton de panique pour aider les victimes de violence à sonner l’alarme en cas de danger.
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