Toamasina - Un caporal armé arrêté pour vol


Armé, un militaire du rang du 1/RM3 de Toamasina a été chassé en flagrant délit de vol à la tire, mercredi. Il a aussi dévalisé un policier il y a un mois. Muni de sa propre arme, un pistolet bien chargé, un caporal, élément du troisième régiment militaire 1/RM3 de Toamasina a été interpellé sur le fait par la foule et la police, mercredi en fin de soirée. Il a été en train d’arracher l’argent d’une dame qui lui a opposé une vive résistance quand il s’est fait cueillir. Cette scène s’est déroulée près du marché, dans le quartier de Valpinson. L’équipe de ce filou s’est écartée lorsqu’une cohue a commencé à s’attrouper. Elle est repartie les mains vides par peur d’être prise à partie. Quant au militaire, il s’est encore enhardi à s’en prendre physiquement à sa proie devant le public. Face à cette situation, les gens du quartier n’ont pas hésité à intervenir. Certains l’ont brutalement saisi et lui ont assené de coups. Et pour cause, il a failli être lynché et livré à une vindicte populaire. Heureusement, la police est venue à temps et a embarqué l’auteur du vol au commissariat où il sera mis en examen. Un policier victime Pendant ces circonstances, ce caporal n’a pas fait usage de son arme garnie de huit cartouches. Autrement, les conséquences auraient été tragiques. Au cours d’une fouille, le calibre qu’il a dissimulé sur lui et utilisé à chaque opération a été saisi. Après son interrogatoire sur ce dernier coup, sa maison a fait l’objet d’une perquisition, pendant laquelle une moto et une carte professionnelle d’un policier en service au commissariat central ont été retrouvées. Ce policier a également été victime de ses actes il y a un mois, selon les informations fournies par les enquêteurs. Pas plus de détails s’y rapportant n’ont tout de même pas été communiqués. Le voleur a déjà démonté une partie du deux-roues qu’il comptait vendre bientôt, d’après d’autres précisions. « Il a donc été verbalisé sur ces deux vols pour lesquels il sera déféré devant le Parquet, près du tribunal de première instance, ce jour », explique l’équipe du commissariat central qui a rencontré la presse locale, hier. Elle a notamment exposé les fruits de la perquisition effectuée.
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