La spéculation du riz sur les marchés de Farafangana aurait entraîné la hausse soudaine du prix de la denrée alimentaire. Le kapoaka s'est élévé à 800 ariary. La situation semble douteuse selon le Réseau national de défense des consommateurs (RNDC). Le membre de la société civile a saisi l'autorité judiciaire pour découvrir la vérité. Après l'enquête menée autour du circuit de la distribution locale, « il a été constaté que le fond du problème repose sur la manigance menée par certains responsables sur les aides humanitaires dédiées à la population ou le Vary mora. Soixante sacs de riz ont été transportés aux grossistes. Une centaine de sacs en plus a été découverte au domicile de l'une des personnes impliquée, au lieu d'être gardée au dépôt », explique Rakotorova Rabetsara, président national du RNDC, joint au téléphone. Sept personnes dont un assistant parlementaire, un haut responsable au sein d'un ministère ainsi que des grossistes sont épinglées dans cette affaire de détournement du Vary mora à Farafangana, selon le RNDC. Elles sont placées en détention provisoire, lundi, en attendant le procès ce 25 juin. La dénonciation de cas de détournement des aides humanitaires n'est pas un fait nouveau, notamment dans le cadre des produits destinés à la population depuis la crise sanitaire. Dans le district d'Atsimondrano entre autres, des sacs de riz et des produits de première nécessité ont été appréhendés suite à la mobilisation des élus. Les yeux des observateurs sont rivés à la gestion des fonds réservés à affronter la pandémie. Des membres de la société civile se mobilisent pour redoubler la sensibilisation afin d'instaurer la transparence dans la distribution du Vatsy Tsinjo, du Tosika Fameno ainsi que du Vary mora. Récemment, Transparency International Initiative Madagascar a mis en place une plateforme pour recueillir les doléances des bénéficiaires car la gestion de ces aides pourrait abriter des formes de corruption.
La spéculation du riz sur les marchés de Farafangana aurait entraîné la hausse soudaine du prix de la denrée alimentaire. Le kapoaka s'est élévé à 800 ariary. La situation semble douteuse selon le Réseau national de défense des consommateurs (RNDC). Le membre de la société civile a saisi l'autorité judiciaire pour découvrir la vérité. Après l'enquête menée autour du circuit de la distribution locale, « il a été constaté que le fond du problème repose sur la manigance menée par certains responsables sur les aides humanitaires dédiées à la population ou le Vary mora. Soixante sacs de riz ont été transportés aux grossistes. Une centaine de sacs en plus a été découverte au domicile de l'une des personnes impliquée, au lieu d'être gardée au dépôt », explique Rakotorova Rabetsara, président national du RNDC, joint au téléphone. Sept personnes dont un assistant parlementaire, un haut responsable au sein d'un ministère ainsi que des grossistes sont épinglées dans cette affaire de détournement du Vary mora à Farafangana, selon le RNDC. Elles sont placées en détention provisoire, lundi, en attendant le procès ce 25 juin. La dénonciation de cas de détournement des aides humanitaires n'est pas un fait nouveau, notamment dans le cadre des produits destinés à la population depuis la crise sanitaire. Dans le district d'Atsimondrano entre autres, des sacs de riz et des produits de première nécessité ont été appréhendés suite à la mobilisation des élus. Les yeux des observateurs sont rivés à la gestion des fonds réservés à affronter la pandémie. Des membres de la société civile se mobilisent pour redoubler la sensibilisation afin d'instaurer la transparence dans la distribution du Vatsy Tsinjo, du Tosika Fameno ainsi que du Vary mora. Récemment, Transparency International Initiative Madagascar a mis en place une plateforme pour recueillir les doléances des bénéficiaires car la gestion de ces aides pourrait abriter des formes de corruption.