Le développement inclusif, base communautaire, a débuté à Sabotsy Namehana, cette année. Une centaine de PSH intéressés par le programme sont venus assister au coup d’envoi, hier. Développement mais pas charité. C’est l’image véhiculée par l’Organisation non gouvernementale MERCI pour faire participer les personnes en situation de handicap (PSH) dans la commune suburbaine de Sabotsy Namehana. Une centaine de PSH intéressées au programme sont venues assister à l’événement dans le local de la commune de Sabotsy Namehana, hier. « Les personnes en situation de handicap sont souvent ciblées. Elles sont toujours considérées comme des bénéficiaires et non des acteurs de développement. Pourtant ce sont des acteurs et c’est cela que nous véhiculons à travers le programme. Les autorités locales sont concernées. Nous avons choisi Sabotsy Namehana car la Commune est prête à s’engager. Ce que nous attendons est que le plan de développement de la commune soit inclusive ». Elle ajoute que les personnes en situation de handicap ne sont pas souvent entendues par les autorités locales. Elles ne sont même pas consultées à propos des décisions prises dans leur Commune. « Il est temps de faire participer les PSH dans le processus de développement », annonce Rita Ravelojaona, chef d’unité des activités culturelles à la commune de Sabotsy Namehana. Accompagnement et appui Randrianasolo Jean Andriamanana, un homme de 44 ans ne pouvait plus travailler car son bras gauche est coupé. « Je travaillais dans un ouvrage métallique auparavant. Mon bras a été amputé en plein travail. Faute de moyens financiers, mes enfants ont arrêté l’école depuis le mois de janvier. Je veux travailler pour ma famille et pour ne pas devenir un fardeau pour la société », affirme-t-il. L’ONG MERCI accompagne et appuie individuellement les PSH selon leur projet individuel. L’ONG appuie tous les services liés aux droits de l’homme comme la santé, l’éducation, la formation professionnelle et l’octroi de la copie d’État civil, la carte d’identité nationale. « Nous avons travaillé avec quatre communes à présent dont la Commune urbaine d’Antananarivo, Andoharanofotsy, Ambohimangakely , Ambavahaditokana de 2011 à 2018. Nous sommes actuellement en train d’élaborer ensemble le plan communal de développement appelé aussi plan local de développement inclusif et intégré. Deux cents à trois cents PSH bénéficient du programme chaque année dans ces communes engagées. Ils ont maintenant accès au service sanitaire. D’autres suivent des formations professionnelles. Certains peuvent étudier comme tout le monde dans les établissements scolaires privés ou publics », ajoute-t-elle. Sabotsy Namehana, Talatamaty et Ambohijanaka figurent parmi les communes engagées dans le programme cette année.
Le développement inclusif, base communautaire, a débuté à Sabotsy Namehana, cette année. Une centaine de PSH intéressés par le programme sont venus assister au coup d’envoi, hier. Développement mais pas charité. C’est l’image véhiculée par l’Organisation non gouvernementale MERCI pour faire participer les personnes en situation de handicap (PSH) dans la commune suburbaine de Sabotsy Namehana. Une centaine de PSH intéressées au programme sont venues assister à l’événement dans le local de la commune de Sabotsy Namehana, hier. « Les personnes en situation de handicap sont souvent ciblées. Elles sont toujours considérées comme des bénéficiaires et non des acteurs de développement. Pourtant ce sont des acteurs et c’est cela que nous véhiculons à travers le programme. Les autorités locales sont concernées. Nous avons choisi Sabotsy Namehana car la Commune est prête à s’engager. Ce que nous attendons est que le plan de développement de la commune soit inclusive ». Elle ajoute que les personnes en situation de handicap ne sont pas souvent entendues par les autorités locales. Elles ne sont même pas consultées à propos des décisions prises dans leur Commune. « Il est temps de faire participer les PSH dans le processus de développement », annonce Rita Ravelojaona, chef d’unité des activités culturelles à la commune de Sabotsy Namehana. Accompagnement et appui Randrianasolo Jean Andriamanana, un homme de 44 ans ne pouvait plus travailler car son bras gauche est coupé. « Je travaillais dans un ouvrage métallique auparavant. Mon bras a été amputé en plein travail. Faute de moyens financiers, mes enfants ont arrêté l’école depuis le mois de janvier. Je veux travailler pour ma famille et pour ne pas devenir un fardeau pour la société », affirme-t-il. L’ONG MERCI accompagne et appuie individuellement les PSH selon leur projet individuel. L’ONG appuie tous les services liés aux droits de l’homme comme la santé, l’éducation, la formation professionnelle et l’octroi de la copie d’État civil, la carte d’identité nationale. « Nous avons travaillé avec quatre communes à présent dont la Commune urbaine d’Antananarivo, Andoharanofotsy, Ambohimangakely , Ambavahaditokana de 2011 à 2018. Nous sommes actuellement en train d’élaborer ensemble le plan communal de développement appelé aussi plan local de développement inclusif et intégré. Deux cents à trois cents PSH bénéficient du programme chaque année dans ces communes engagées. Ils ont maintenant accès au service sanitaire. D’autres suivent des formations professionnelles. Certains peuvent étudier comme tout le monde dans les établissements scolaires privés ou publics », ajoute-t-elle. Sabotsy Namehana, Talatamaty et Ambohijanaka figurent parmi les communes engagées dans le programme cette année.