Le prix du carburant sera au menu de la présentation de la note de conjoncture économique de Madagascar de la Banque mondiale. Alors que l’État et les pétroliers entretiennent un flou artistique autour des négociations supposées se poursuivre actuellement autour de la structure tarifaire, la Banque mondiale a dédié une section spéciale à la gestion du prix du carburant dans son rapport qui présente les derniers progrès économiques de Madagascar et les perspectives économiques du pays à moyen terme. Les partenaires techniques et financiers n’intervenant pas dans les pourparlers, la Banque mondiale annonce la présentation d’une étude de la structure des prix. Depuis la dernière sortie du ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Hydrocarbures Vonjy Andriamanga où il a fait savoir que les protagonistes ne sont pas parvenus à un consensus, aucune information n’a filtré aussi bien du ministère que des opérateurs. Pour le leader de la plateforme politique Dinike Serge Zafimahova, connu pour ses positions tranchées sur le secteur énergie, le gouvernement prend le risque de froisser les bailleurs de fonds en s’engageant dans une décision unilatérale concernant la structure des prix. «Si l’État devait arriver à ce point, il lui faudrait s’armer d’arguments pertinents car ce qui sera décidé pourrait être contraire au principe de la libéralisation économique, chère aux partenaires techniques et financiers». En somme, Serge Zafimahova estime que c’est la Facilité élargie de crédit même qui se retrouverait en péril dans ce cas de figure. Quoi qu’il en soit, il est d’avis que le fait que les distributeurs de carburant aient jusqu’ici biaisé les règles de la concurrence cela pourrait justifier la position de l’État.
Le prix du carburant sera au menu de la présentation de la note de conjoncture économique de Madagascar de la Banque mondiale. Alors que l’État et les pétroliers entretiennent un flou artistique autour des négociations supposées se poursuivre actuellement autour de la structure tarifaire, la Banque mondiale a dédié une section spéciale à la gestion du prix du carburant dans son rapport qui présente les derniers progrès économiques de Madagascar et les perspectives économiques du pays à moyen terme. Les partenaires techniques et financiers n’intervenant pas dans les pourparlers, la Banque mondiale annonce la présentation d’une étude de la structure des prix. Depuis la dernière sortie du ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Hydrocarbures Vonjy Andriamanga où il a fait savoir que les protagonistes ne sont pas parvenus à un consensus, aucune information n’a filtré aussi bien du ministère que des opérateurs. Pour le leader de la plateforme politique Dinike Serge Zafimahova, connu pour ses positions tranchées sur le secteur énergie, le gouvernement prend le risque de froisser les bailleurs de fonds en s’engageant dans une décision unilatérale concernant la structure des prix. «Si l’État devait arriver à ce point, il lui faudrait s’armer d’arguments pertinents car ce qui sera décidé pourrait être contraire au principe de la libéralisation économique, chère aux partenaires techniques et financiers». En somme, Serge Zafimahova estime que c’est la Facilité élargie de crédit même qui se retrouverait en péril dans ce cas de figure. Quoi qu’il en soit, il est d’avis que le fait que les distributeurs de carburant aient jusqu’ici biaisé les règles de la concurrence cela pourrait justifier la position de l’État.