Huit morts et sept blessés ont été déplorés dans l’accident d’un camion taxi-brousse ou « karandalana », avant-hier, sur la route nationale 10, dans le district d’Ampanihy.
Tragique accident. C’est ce qui est arrivé à un camion taxi-brousse ou le fameux « karandalana » partant de Toliara pour Tolagnaro, mercredi peu avant 20 heures, dans la commune d’Ejeda, du district d’Ampanihy. La gendarmerie a rapporté huit morts et sept blessés parmi les passagers du mastodonte. Trois sur les huit défunts étaient des enfants. Ceux qui sont sortis avec des blessures ont tous été évacués et placés sous soins intensifs au centre hospitalier du chef-lieu de la commune. Leur pronostic vital ne serait pas engagé, selon les informations médicales. « Le départ des taxis-brousse du stationnement ne se fait pas à une heure fixe. Le chauffeur peut partir dès que son camion est rempli, parfois surchargé, avec huit à sept personnes sur une rangée. Le nombre de places assises des karandalana varie entre soixante-quinze et quatre-vingt-trois. Or, certains mettent clandestinement d’autres passagers sur le toit. Ces voyageurs se cachent entre les marchandises attachées sur le porte-bagage », raconte un gendarme de Toliara.
Sauve-qui-peut
Pour Cheval Blanc, le camion impliqué dans l’accident mortel, aucun problème majeur n’aurait été constaté à son départ de la capitale d’Atsimo Andrefana. À son arrivée sur un lieu dit Mahariry-Manakaralahy, juste sur un radier inondé, le conducteur aurait pris la mauvaise direction. Déjà, le plancher en béton ne l’a pas supporté et les roues sont tombées dans des nids-de-poule. Une violente secousse a amené le camion à s’affaler et se retrouver les quatre roues en l’air. Dans l’obscurité, ses occupants se sont entassés avec la cargaison. « Les malheureux s’endormaient au moment du drame. Ils n’ont pas pu se bousculer et dépêcher de sortir par les fenêtres. On leur a même marché dessus pendant le sauve-qui-peut général », témoigne un rescapé. Outre l’état de la route nationale 10 (RN10) où s’est produite l’hécatombe, les habitants avouent se trouver dans une situation extrême. « Il n’y a que les karandalana et 4×4 qui peuvent rouler sur les RN10, RN9 et RN13 », expliquent-ils.
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