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MANIFESTATION ESTUDIANTINE – Fermeture de l’École Polytechnique de Vontovorona

Le calme est revenu dans la campus pour hier.

À travers une note circulaire, la présidence de l’Université a pris la mesure de fermer de manière indéterminée l’ESPA. Les fauteurs de troubles devront passer en conseil de discipline.

La situation semble être tendue au niveau de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, puisque le président de l’Université d’Antananarivo a ordonné sa fermeture jusqu’à nouvel ordre, à travers une note circulaire signée par le professeur Mamy Ravelomanana, hier. La mesure a pris effet hier dans l’après-midi. Ce qui implique qu’aucune activité pédagogique ni aucune manifestation des étudiants ne devraient avoir lieu. Dans cette note circulaire, il a été mentionné que le motif principal de cette mesure était le trouble à l’ordre public engendré par la manifestation des « soi-disant étudiants». L’évacuation des étudiants du campus a été ordonnée dans cette note. « Les étudiants doivent évacuer le Campus et ceux qui ne le peuvent pas ne doivent pas perturber l’ordre public », peut-on lire dans la note. Les auteurs des troubles qui se sont déroulés le 8 mars devraient être traduits devant le conseil de discipline de l’Université d’Antananarivo. La manifestation n’a reçu aucune autorisation, selon la note. « Je rappelle que les noms des étudiants qui ont fomenté ces troubles sans demander l’autorisation de manifester doivent m’être communiqués pour que le conseil de discipline puisse statuer sur leur cas », décrit la note circulaire en date du 9 mars.

Calme

Hier, aucune manifestation n’a eu lieu au sein de l’ESPA Vontovorona. Les forces de l’ordre sont présentes pour encadrer le lieu. Quelques étudiants ont dû rester cloîtrés chez eux dès que la note a été mise en vigueur. « Toute forme de réunion ou attroupement est interdite depuis le début de l’après-midi. C’est la première fois en cinq années qu’une telle mesure est prononcée dans l’École Polytechnique. Vers 15h30, les éléments des forces de l’ordre étaient nombreux à quadriller le lieu », témoigne un étudiant. Le 8 mars, deux gendarmes ont été blessés après une vive altercation entre les étudiants et les forces de l’ordre. Les étudiants ont barré la route menant au campus tandis que des jets de pierre et les bombes lacrymogènes ont fusé de partout. Les revendications concernent le paiement des bourses, la réhabilitation des bâtiments ravagés par le feu mais également l’approvisionnement en électricité dans le campus. Le ministère de tutelle, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a organisé dans la foulée une rencontre avec des représentants d’étudiants pour solutionner le problème.

 

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  • On croyait que ce président de l’université avait un minimum de discernement et d’écoute mais en réalité c’est aussi un pantin du régime . Cette déliquescence de l’autorité publique pour le maintien de l’ordre est un signe évident que le pays glisse inexorablement vers le non-droit . La mission régalienne du ministère concerné est défaite par une dilution des responsabilités . Le dialogue est occulté bien que les revendications semblent légitimes . On sacrifie sans la moindre réflexion de vrais hommes d’état l’avenir des étudiants .La répression est le seul recours d’un régime en perte de vitesse dans l’opinion et même l’accès à une propriété privée pour la journée des femmes par un parti politique d’opposition subit une interdiction scandaleuse . Rainilainga par son arrogance a scandé qu’il est fort mais le retour de manivelle ne se dérogera pas à la règle.