Itaosy cité - Disparition suspecte d’une infirmière stagiaire


Nasoavina Sahara, infirmière stagiaire, habitant à Itaosy Cité, n’a pas donné signe de vie depuis lundi lorsqu'elle a rejoint son lieu de stage à Ivato. Le mystère s’épaissit autour de la disparition de Nasoavina Sahara Raherimanana, 22 ans. Cette infirmière stagiaire d’une association médicale interentreprises demeure à ce jour introuvable. Elle vit à Itaosy Cité et étudie dans un institut des paramédicaux non loin de chez elle. Elle est en troisième année. Elle a trouvé et commencé son stage, mercredi 2 mars. L’association à Behoririka l’a accueillie avant de la transférer à sa branche à Talatamaty. Celle-ci, à son tour, l’a envoyée à leur annexe à Ivato, car elle avait déjà une stagiaire. Ce dernier établissement ne figure pas parmi les lieux de stage recommandés, selon Hanitra Rasoamanankaja, camarade de classe de Sahara. « Elle est partie à son stage lundi, à 6h30. Elle devait être de retour à midi car nous rentrions à l’institut à 13h30. D’habitude, nous nous tenons au courant quand on a un problème sur le trajet. Elle appelle toujours. Cette fois, nous l’attendions. Nous lui avons alors téléphoné à 13h36. J’ai insisté cinq fois, mais elle était injoignable », raconte Hanitra. De Morarano Chrome « Nous avons cru qu’elle était tombée malade et restait à la maison. Après les cours, à 15h30, nous y sommes allées pour la voir. Or, sa mère et son frère l’ont également cherchée à l’école. Ils pensaient qu’elle s’y est directement rendue après le stage », enchaîne-t-elle. La famille a demandé à l’association médicale si elle savait où elle se trouve. On leur a malheureusement répondu qu’elle ne s’est pas présentée ce lundi-là. Un responsable affirme ne pas la connaître non plus. L'infirmière n’aurait pas eu un copain. « Je ne l’ai jamais vue avec un homme. Elle n’aime pas sortir de la maison. Après l’école, elle va dans sa chambre et prend son portable », assène sa mère, Rogine Ravoniarimanana. Originaire de Morarano Chrome, à Amparafaravola, Sahara a rejoint la capitale en 2019. « Depuis son arrivée, elle avait deux fois été dépouillée de ses téléphones par des pickpockets», relate son frère, Jean Michael Raherinantenaina. La gendarmerie, la police et les proches ont été avisées des faits. La famille a déjà visité des morgues, mais n’a rien trouvé. Elle est joignable au 034 61 098 14 pour toute information susceptible de l’aider.
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