Secteur extractif - Les exploitations miniers poussés vers le formel


La filière or constitue un réel avantage pour Madagascar, de par son grand potentiel aurifère. Une amélioration de la filière est de mise. La filière or demeure un potentiel non négligeable dans l'économie. Le préjugé dans l'exploitation hérité de la technique traditionnelle constitue, toutefois, un blocage au développement. Le manque d'expérience pour ceux qui subsistent par l'exploitation des carrière remporte peu de ristournes dans la caisse de l'État. Ainsi, afin de soutenir les mineurs dans le respect de la législation en vigueur, le renforcement de capacité dans la filière s'ouvre aux exploitants visant à évoluer dans le métier. « Des techniciens sont prêts à partager leur expérience dans l'exploitation aurifère. L'objectif vise à perfectionner la connaissance des mineurs dans l'activité », explique Lalaina Dietrich, directrice du Centre d'appui et des études supérieurs (CAES) à Ambanidia. Carrières Beaucoup de familles dépendent de l'exploitation des ressources minières. Depuis le confinement, l'occupation des carrières découvertes dans plusieurs localités a engendré la prolifération des activités informelles. L'existence d'un site d'exploitation serait rentable aussi bien pour la population que pour l'État si les parties prenantes sont conscientes des avantages procurés par les riches ses naturelles. « La fermeture des frontières entraînant la suspension de l'exportation de l'or indique toutefois, que la filière devrait être régularisée pour que les produits puissent être commercialisés sur le marché local ». Pour la directrice du CAES, Lalaina Dietrich, les exploitants devraient se soumettre à la législation minière et enrichir leurs connaissances afin d'accéder au monde du professionnalisme. Une formation modulaire est proposée aux intéressés à partir du mois de mars avec les spécialistes.
Plus récente Plus ancienne