Les membres de différentes institutions ont présenté leurs vœux du Nouvel An au couple présidentiel, hier. Une occasion de voir réunis, en un même lieu, les cadres et les parlementaires IRD, même les plus virulents. Recoller les morceaux. Les membres de la coalition “Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina” (IRD), ont été aperçus en nombre au palais d’État d’Iavoloha, hier. Ceci à l’occasion d’une matinée durant laquelle le couple présidentiel a reçu les membres de différentes entités venus leur présenter leurs vœux en cette nouvelle année. Une occasion pour les Oranges de démarrer l’année à l’unisson, visiblement. L’Assemblée nationale, le Sénat, la Haute cour constitutionnelle, la Médiature de la République, ou encore, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH), ont successivement présenté leurs vœux du Nouvel An au couple présidentiel. Il y a eu également la Haute cour de justice (HCJ), le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), ainsi que le Conseil supérieur de l’intégrité (CSI), le Bureau indépendant anti-corruption, le Service de renseignement financier (SAMIFIN), ainsi que l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI). Outre la valse des membres des entités citées précédemment, l’image la plus marquante a été la forte délégation parlementaire, notamment, les députés, aux côtés des chefs de partis politiques au sein de la coalition Orange. Une communion apparente près d'un mois après la tentative de motion de censure contre le gouvernement, engagée par la Chambre basse. Cette fronde a fait vaciller la stabilité institutionnelle. Elle a également causé une fracture dans les rangs de l’IRD. Un très mauvais signe à la veille de l’année électorale qu’est 2023. À l’entame de l’année qui verra la course à la magistrature suprême, l’heure est visiblement à la reconstruction au sein de la coalition présidentielle. “Le but est effectivement d’afficher la cohésion du groupe politique”, confie Sylvain Rabetsaroana, co-président du parti “Asa vita no ifampitsarana” (AVI), une des entités au sein de l’IRD, à la sortie du palais d’État d’Iavoloha. La scène de la présentation des vœux des membres du camp Orange au couple présidentiel a visiblement été dressée dans cette optique d’afficher que les membres de la coalition sont au diapason. Message présidentiel Les députés, les sénateurs et les chefs de partis qui composent la coalition présidentielle ont été au sein de la même vague pour la séance de présentation des vœux. En tête de file des Oranges hier, il y a eu Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, Herimanana Razafimahefa, président du Sénat, et Norbert Lala Ratsirahonana, qui le temps d’une cérémonie a remis sa casaque de chef de parti. Ce dernier a pourtant quitté la présidence de l’AVI, en novembre 2022, et a laissé la barre à trois co-présidents. Des indiscrétions chuchotent que la présence de fondateur de l’AVI a été expressément requise, hier. Son statut de doyen des leaders politiques dans le camp Orange pourrait être un atout dans cette opération de reconstruction. Ayant le privilège des chefs d’institution, Christine Razanama- hasoa, tout comme le président du Sénat sont entrés par l’entrée principale du palais d’Iavoloha. Contrairement au reste de la délégation qui devait passer par le contrôle de sécurité. Pour ceux qui observaient les scènes à l’extérieur, la question principale était de savoir si la dame au perchoir était présente hier ou non. La patronne de l’Assemblée nationale, qui aurait été aux manettes de la fronde contre le gouvernement était bel et bien de la partie. Elle a même été au premier rang. Le député Brunelle Razafitsiandraofa, vice-président de la Chambre basse, et le député Paul Bert Rahasimanana, dit Rossy, qui sont les fortes têtes des élus Oranges étaient aussi à Iavoloha, hier. L’élu d’Ikongo et celui du 4e arrondissement d’Antananarivo ont assumé ouvertement leur soutien à la motion de censure contre l’équipe gouvernementale. D’autres élus IRD, signataires de cette initiative comme le député Andry Ratsivahiny y étaient également présents. À la sortie de la cérémonie de présentation de vœux, les membres de l’IRD présents à Iavoloha se sont accordé un long moment pour les poignées de main, les accolades et embrassades, ou encore, les selfies et shooting photos. L’IRD veut visiblement démontrer que l’épisode de la fronde contre l’équipe gouvernementale qui a failli faire péricliter la coalition fait partie du passé. Une cohésion retrouvée qu’il faudra traduire en acte autant sur le terrain politique qu'auprès de la population. Le message adressé par Andry Rajoelina, président de la République, à sa famille politique va justement dans le sens de cette cohésion, selon les indiscrétions. Une cohésion pour faire de cette année 2023, “une année de victoire et d’entreprise”, comme il l’a souligné dans son discours à la nation, le 31 décembre. Une victoire sur le plan socio-économique donc, mais aussi une victoire sur le plan politique dans la perspective de la course à la magistrature suprême. Une partie qui, de prime abord, sera disputée.
Les membres de différentes institutions ont présenté leurs vœux du Nouvel An au couple présidentiel, hier. Une occasion de voir réunis, en un même lieu, les cadres et les parlementaires IRD, même les plus virulents. Recoller les morceaux. Les membres de la coalition “Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina” (IRD), ont été aperçus en nombre au palais d’État d’Iavoloha, hier. Ceci à l’occasion d’une matinée durant laquelle le couple présidentiel a reçu les membres de différentes entités venus leur présenter leurs vœux en cette nouvelle année. Une occasion pour les Oranges de démarrer l’année à l’unisson, visiblement. L’Assemblée nationale, le Sénat, la Haute cour constitutionnelle, la Médiature de la République, ou encore, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH), ont successivement présenté leurs vœux du Nouvel An au couple présidentiel. Il y a eu également la Haute cour de justice (HCJ), le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), ainsi que le Conseil supérieur de l’intégrité (CSI), le Bureau indépendant anti-corruption, le Service de renseignement financier (SAMIFIN), ainsi que l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI). Outre la valse des membres des entités citées précédemment, l’image la plus marquante a été la forte délégation parlementaire, notamment, les députés, aux côtés des chefs de partis politiques au sein de la coalition Orange. Une communion apparente près d'un mois après la tentative de motion de censure contre le gouvernement, engagée par la Chambre basse. Cette fronde a fait vaciller la stabilité institutionnelle. Elle a également causé une fracture dans les rangs de l’IRD. Un très mauvais signe à la veille de l’année électorale qu’est 2023. À l’entame de l’année qui verra la course à la magistrature suprême, l’heure est visiblement à la reconstruction au sein de la coalition présidentielle. “Le but est effectivement d’afficher la cohésion du groupe politique”, confie Sylvain Rabetsaroana, co-président du parti “Asa vita no ifampitsarana” (AVI), une des entités au sein de l’IRD, à la sortie du palais d’État d’Iavoloha. La scène de la présentation des vœux des membres du camp Orange au couple présidentiel a visiblement été dressée dans cette optique d’afficher que les membres de la coalition sont au diapason. Message présidentiel Les députés, les sénateurs et les chefs de partis qui composent la coalition présidentielle ont été au sein de la même vague pour la séance de présentation des vœux. En tête de file des Oranges hier, il y a eu Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, Herimanana Razafimahefa, président du Sénat, et Norbert Lala Ratsirahonana, qui le temps d’une cérémonie a remis sa casaque de chef de parti. Ce dernier a pourtant quitté la présidence de l’AVI, en novembre 2022, et a laissé la barre à trois co-présidents. Des indiscrétions chuchotent que la présence de fondateur de l’AVI a été expressément requise, hier. Son statut de doyen des leaders politiques dans le camp Orange pourrait être un atout dans cette opération de reconstruction. Ayant le privilège des chefs d’institution, Christine Razanama- hasoa, tout comme le président du Sénat sont entrés par l’entrée principale du palais d’Iavoloha. Contrairement au reste de la délégation qui devait passer par le contrôle de sécurité. Pour ceux qui observaient les scènes à l’extérieur, la question principale était de savoir si la dame au perchoir était présente hier ou non. La patronne de l’Assemblée nationale, qui aurait été aux manettes de la fronde contre le gouvernement était bel et bien de la partie. Elle a même été au premier rang. Le député Brunelle Razafitsiandraofa, vice-président de la Chambre basse, et le député Paul Bert Rahasimanana, dit Rossy, qui sont les fortes têtes des élus Oranges étaient aussi à Iavoloha, hier. L’élu d’Ikongo et celui du 4e arrondissement d’Antananarivo ont assumé ouvertement leur soutien à la motion de censure contre l’équipe gouvernementale. D’autres élus IRD, signataires de cette initiative comme le député Andry Ratsivahiny y étaient également présents. À la sortie de la cérémonie de présentation de vœux, les membres de l’IRD présents à Iavoloha se sont accordé un long moment pour les poignées de main, les accolades et embrassades, ou encore, les selfies et shooting photos. L’IRD veut visiblement démontrer que l’épisode de la fronde contre l’équipe gouvernementale qui a failli faire péricliter la coalition fait partie du passé. Une cohésion retrouvée qu’il faudra traduire en acte autant sur le terrain politique qu'auprès de la population. Le message adressé par Andry Rajoelina, président de la République, à sa famille politique va justement dans le sens de cette cohésion, selon les indiscrétions. Une cohésion pour faire de cette année 2023, “une année de victoire et d’entreprise”, comme il l’a souligné dans son discours à la nation, le 31 décembre. Une victoire sur le plan socio-économique donc, mais aussi une victoire sur le plan politique dans la perspective de la course à la magistrature suprême. Une partie qui, de prime abord, sera disputée.