Alakamisy Anativato Betafo : Une suspicion de vol d’organes trouble


Trois collégiennes d’Ampamelomana Betafo témoignent être les cibles d’un individu suspect, mardi et mercredi. Une rumeur de vol d’organes survient. Sac de nœuds. Les habitants, notamment les parents d’élèves, à Ampa­melomana Alakamisy Anativato, district de Betafo, se mettent martel en tête à cause d’une rumeur d’un vol d’organes, suite à une série de découvertes macabres. Rien ne vient, pour le moment, confirmer la réalité de ce crime hypothétique. Et puis, les forces de l’ordre ont expliqué qu’une octogénaire dont la dépouille récemment constatée, à Tsarafara, le dimanche 5 janvier, a été victime de meurtre. Aucun organe ne lui a été volé, selon leurs précisions. Une enseignante au collège d’enseignement général (CEG) d’Ampamelomana a indiqué qu’ils auront réunion avec les parents ce jour à 15h pour discuter ce phénomène, afin de prendre une précaution. D’ailleurs, la situation les inquiète après que trois de leurs étudiants ont été interceptés, interrogés et menacés par un inconnu. « C’était mardi à 12h30. J’étais en chemin vers l’école, quand il y a eu un jeune homme qui a attrapé ma main et m’a dit de m’arrêter. Je lui ai demandé ce qui se passe et en même temps, j’ai eu très peur. Il a ignoré ma question. Il a ensuite questionné comment je m’appelle, quel âge ai-je et où est-ce que je vais. Pendant cela, je restais muette… Il m’a enfin tonnée qu’on se verra, ici, demain à 17h », raconte un témoin, une élève de troisième qui a bien su décrire le signalement du suspect. Sur le qui-vive Ce serait encore le même quidam qui a harcelé les deux autres enfants, âgés de 13 ans, avant-hier, au même endroit. Il se serait évanoui dans la nature lorsque ses proies ont pris leurs jambes à leur cou pour rejoindre le village. « Le chef de circonscription scolaire (Cisco) de Betafo ne nous a pas autorisés d’évacuer les élèves. Or, ils se rongent le sang et ne sont plus concentrés à cause du phénomène », souligne une enseignante dans ce CEG d’Ampamelomana. « Je viens tout justement d’appeler le chef fokontany et il m’a raconté qu’il s’agit d’un vacarme. Ce qui s’est passé, c’est qu’on aurait entendu la voix d’une personne étranglée dans un champ. Alerté, le fokonolona s’est regroupé en coup de vent pour la retrouver. Il n’y avait pourtant rien. À propos de ces trois élèves, ils ne sont que des enfants qui se séduisent », rapporte un policier au commissariat de la sécurité publique de Betafo. Quoi qu’il en soit, les forces de l’ordre et les villageois sont toujours sur le qui-vive.
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