Betafo - Deux camions de pierres industrielles saisies


Coup de filet de la gendarmerie nationale à Tritriva Mandoto. Deux camions chargés de pierres industrielles ont été interceptés par les éléments de la brigade territoriale de Betafo. Plus de cinq tonnes de pierres ont été découvertes à bord, dont 432 kilogrammes de cristal géode, répartis dans cent quarante-neuf sacs en polyéthylène, près de deux tonnes de quartz cheveux et environ 3,5 tonnes de cristal de troisième choix. La saisie a été effectuée dans la matinée de mercredi. Mis sur la piste des deux camions par truchement de renseignements fournis par un informateur anonyme, le commandant de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Betafo a ordonné d’intercepter les deux camions. Lorsque l’opération a été effectuée, il s’est avéré que les informations communiquées par l’informateur étaient fiables. En immobilisant les deux camions lors de leur passage à Tritriva, les gendarmes ont mis la main sur toute la cargaison. Zéro papiers Lorsque les enquêteurs ont tiré les vers du nez des chauffeurs, ils ont découvert que les pierres industrielles interceptées étaient en provenance de Manampa. D’ailleurs, les deux hommes qui conduisaient les deux poids-lourds habitent la localité en question. En poursuivant leur investigation, les limiers ont réussi à remonter de fil en aiguille jusqu’aux propriétaires de la cargaison. Ces derniers sont également des habitants de Manampa. Ils avaient entamé une transaction pour écouler toutes les pierres lorsque le subterfuge a été découvert pendant la livraison. En immobilisant les deux camions, les gendarmes ont demandé les papiers se rapportant au produit minier intercepté mais les deux chauffeurs étaient incapables de présenter les documents y afférents. Ils n’avaient ni permis d’exploitation, ni autorisation. Du coup, les deux poids-lourds ont été mis en fourrière et les marchandises qu’ils transportaient ont été gardées à la brigade de la gendarmerie nationale à Betafo. Étant donné qu’il s’agit d’une infraction au code minier, les gendarmes ont transféré l’affaire aux enquêteurs auprès de la direction régionale des Mines et des Ressources stratégiques.
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