Législatives à Maurice - Les résultats attendus bientôt


L’heure est au dépouillement des votes. L’exercice a commencé dans les différentes circonscriptions, hier, à 8h du matin. Les opérations de dépouillement étaient en cours, hier matin, sur l'île Maurice au lendemain des élections législatives qui ont enregistré une solide participation et doivent déterminer qui gouvernera cet archipel de l'océan Indien pour les cinq prochaines années. Le taux de participation à cette élection qui s'est globalement déroulée dans le calme s'élève à 76,84%, a indiqué à la presse le commissaire électoral Irfan Rahman, «un taux légèrement plus élevé que celui enregistré lors des élections générales organisées en décembre 2014» (74,11%). Fait inhabituel à Maurice, six mille huit cent treize personnes n'ont pas pu voter, leur nom ne figurant pas sur les registres, a précisé jeudi soir Me Désiré Basset, membre de la commission électorale. Ce nombre représente 0,72% des électeurs. M. Basset a expliqué que ces électeurs ne s'étaient pas inscrits sur les listes en dépit de l'importante campagne de sensibilisation menée par la commission électorale. Dès la fin des opérations de vote jeudi soir, les urnes ont été scellées et transférées dans des salles sécurisées des vingt-et-une circonscriptions (vingt sur l'île Maurice, une à Rodrigues située 600 km plus à l'est). Hier matin, ces urnes ont été ouvertes en présence des candidats. Trois blocs Les résultats définitifs devraient être connus à la fin de la journée, mais il n'est pas impossible qu'un des leaders des trois blocs en lice reconnaisse sa défaite plus tôt. L'élection a mobilisé, comme en témoigne le taux de participation, et cet engouement s'explique sans doute par le fait que le scrutin mettait aux prises trois blocs électoraux au lieu de deux habituellement. Le Premier ministre sortant, Pravind Jugnauth, à la tête de l'Alliance Morisien (AM, centre droit), cherche à obtenir l'onction populaire après avoir hérité de son poste en 2017 sans passer par les urnes. (…) Les électeurs mauriciens élisent soixante deux députés au suffrage universel direct et la Commission électorale nomme ensuite huit députés parmi les non-élus ayant obtenu les meilleurs scores, un système mis en place afin de rééquilibrer la répartition des sièges entre partis et communautés.
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