Plan sectoriel de l'éducation - Les écoles privées dans le doute


Les directeurs nationaux des écoles privées et confessionnelles remettent en question les contenus du plan sectoriel de l'éducation. Coup dur pour le ministère de l'Éducation nationale. Les directeurs nationaux des écoles privées et ceux des écoles confessionnelles unissent leur voix. Ils doutent du Plan sectoriel de l'Éducation nationale (PSE), tant pour son contenu que pour sa mise en œuvre. « Supposons que ce PSE soit voté par les parlementaires, l'examen de CEPE va être supprimé. Et une période transitoire sera mise en place. Mais qu'en est-il de sa continuité, si en 2018 les dirigeants actuels ne seront  plus là   », s'interrogent ces directeurs d'école. C'était, hier, dans le cadre de la consultation thématique du PSE à Mahamasina. « On veut montrer que les contenus de ce PSE sont des propositions sorties des “consultations régionales et nationales”, mais en réalité, nos avis importaient peu. La majorité a eu des propositions préétablies », a soulevé Célin Rakotomalala, directeur national des écoles privées. Modification Le père Jules Ranaivoson, directeur national des écoles catholiques s'est montré plus serein. « Pour le moment, je ne peux pas annoncer officiellement notre avis sur ce PSE. On s'ouvre encore au dialogue. On espère seulement que les futurs changements seront très bénéfiques pour redresser l'éducation à Mada­gascar et non pas de simples expériences », lance-t-il. Le seul point où ces acteurs de l'éducation semblent être d'accord, est le besoin urgent de redressement de l'éducation à Madagascar. Pour rappel, le calendrier scolaire pourrait également être modifié pour avril à décembre. L'examen du CEPE sera annulé pour laisser place à neuf ans d'éducation fondamentale, selon les propositions sorties de ce PSE. Ces neuf ans seront divisés en trois cycles de trois ans. Le profil de sortie sera mis en avant. Miangaly Ralitera
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