Parti ADN - Les femmes garantes du développement de la nation


Après deux jours de formation en matière de leadership notamment, les femmes du parti ADN s'affirment en tant qu'acteurs du développement. Edgard Razafindravahy, quant à lui, les qualifient de dépositaires de la clé du progrès. [caption id="attachment_7606" align="aligncenter" width="300"]Les participantes  à la formation sont attentives aux paroles du leader du parti ADN. Les participantes à la formation sont attentives aux paroles du leader du parti ADN.[/caption] Un rôle majeur. Tel est, du point de vue du parti « Antoka sy dinan'ny Nosy » - Arche de la Nation (ADN), le statut de la femme sur la scène nationale, lorsqu'il est question de développement. La formation politique accorde ainsi, une attention particulière au renforcement de capacité de la gent féminine qui compose ses rangs. Ces deux derniers jours, quarante-deux femmes, membres du parti libéral et issues de la localité d'Andriamena, dans le district de Tsaratanàna, ont pris part à une formation portant sur l'agriculture, le leadership et l'approche genre. Une session qui a permis à ces dames, essentiellement agricultrices et éleveuses de renforcer leurs capacités dans le domaine, mais aussi de leur donner les outils nécessaires pour impulser l'émancipation des femmes dans la société et d'être au premier rang quant à l'engagement sociétal et politique dans la quête du développement. Lors de la cérémonie de clôture de ces deux jours de formation, hier au dôme RTA à Ankorondrano, Edgard Razafindravahy, chef de file national du parti ADN, leur a rappelé leur importance dans la marche pour le progrès. « La clé est entre vos mains », a déclaré l'homme politique. Une manière de dire que la femme a un rôle central dans le développement de son pays. [caption id="attachment_7607" align="alignleft" width="222"]«La clé est entre vos mains», affirme le chef de file Edgard Razafindravahy aux membres de l’association ADN de Tsaratanàna. «La clé est entre vos mains», affirme le chef de file Edgard Razafindravahy aux membres de l’association ADN de Tsaratanàna.[/caption] Gardienne « Il ne peut pas y avoir de développement si l'on ne donne pas aux femmes le rang qui doit leur revenir dans la société. C'est pour cela que nous en faisons l’une de nos priorités. Vous êtes la garantie de la marche vers le progrès de chaque ménage, de chaque localité et de la nation », a soutenu Edgard Razafindravahy. Dans la politique du parti ADN qui mise sur le développement local en renforçant les conditions de vie de chaque ménage, l'amélioration des revenus de chaque localité, pour soutenir et assurer le développement du pays, la femme tient une place centrale. Dans ce sens, le chef de file national de l'Arche de la nation a demandé aux quarante-deux femmes de Tsaratanàna de jouer un rôle de « gardiennes des intérêts de leur localité. De gardiennes du parti ». Dans sa prise de parole, le député ADN, Jaona Ratefiarivony, élu à Tsaratanàna a soutenu que l'initiative de mettre à la disposition de ses membres des formations de ce genre, prouve que la formation politique libérale est constamment active. Les responsables du parti ADN ajoutent que la formation dispensée aux habitantes d'Andriamena ces deux derniers jours, n'est qu'un début. L'objectif étant que toutes celles qui sont membres du parti ADN puissent bénéficier d'un tel programme. « Les femmes sont les conseillères de leurs époux, ont une grande influence dans leur ménage. L'on peut affirmer que les acquis durant cette session auront des impacts sur leur entourage et leur localité », a conclu le député Ratefiarivony. Conviction et confiance en l’ADN HonorineHonorine Ralalaharisoa (présidente de l'association des femmes ADN) « Je suis convaincue que la politique du parti ADN permettra de parvenir à un réel développement local. Cela est prouvé par les thèmes abordés durant cette séance de formation. Malgré l'échec du chef de file Edgard Razafindravahy lors de la dernière élection présidentielle, cette initiative d'aller de l'avant vers le développement local ne fait que renforcer notre confiance en lui. » HanitraHanitra Rakotondratsimba (membre du parti ADN) « Nous avons conscience de la nécessité pour les femmes de prendre une part active au développement local. Je suis convaincue que la voie tracée par la politique du parti ADN pourra nous y mener. Plusieurs points positifs ont été tirés de cette formation et nous sommes prêtes à les partager avec nos voisins et concitoyens. » Bodo Marie Cécile (Femme ADN)Bodo « La valorisation de la population locale, des femmes en particulier, est l'un des arguments qui m'a convaincue d’intégrer le parti ADN. Bénéficier d'une telle formation me motive encore plus dans ma conviction. Cela me ravit de savoir que la formation politique connaît désormais une renommée d'envergure nationale et internationale. La plupart des femmes de notre commune sont des agricultrices et les acquis de cette formation seront appliqués à bon escient. » MartineMartine Razafimalala (Femme ADN) « Cette formation a confirmé ma conviction de toujours renforcer mes compétences afin de mieux participer au développement du pays. Certes, l'agriculture est notre source de revenu à nous toutes ici présentes, mais ici, nous avons acquis bien plus. Les mots du chef de file national, Edgard Razafindravahy, sont, aussi, très motivants. » VeroniqueVéronique Raivomanana (Femme ADN) « Au départ, il m’a été difficile d'imaginer que moi, une simple ménagère, allais faire de la politique. Je pensais que cela serait mal vu par ma famille. Les arguments du parti ADN à propos du développement local m'ont toutefois décidée à prendre mes responsabilités pour le progrès de ma localité. Il est d'autant plus prouvé après cette formation que le bien-être de chaque ménage est nécessaire. Je suis décidée, par ailleurs, à partager mes acquis, une fois rentrée. Du reste, je sais, aussi ce que je dois faire, le rôle que je dois jouer dans ma communauté et dans le pays. » Textes : Garry Fabrice Ranaivoson et Juliano Randrianja Photos : Mamy Maël et Ihandry Randriamaro
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