Voilà déjà une bonne décennie qu'il arpente la scène musicale de la Grande île. Moajia peaufine actuellement son retour au devant de la scène pour les amateurs du genre « Free roots ». Une identité musicale qui lui est propre, à la fois entrainante et envoutante, en même temps. Après s'être fait discret depuis l'année dernière, le groupe Moajia revient, pour le plus grand plaisir de ses fans et des amateurs de «Free roots». Conciliant les rythmiques du reggae avec des mélodies du terroir malgache matinés d’une touche jazzy teintés d'une certaine touche manouche, violon, flûte, percussions et guitares se conjuguent avec brio. C'est ainsi que s'est découvert le style musical de Moajia, depuis une bonne décennie. Ses compositions l'ont de suite démarqué du lot, aussi bien auprès du jeune public qu'auprès des mélomanes les plus aguerris. Le groupe rend hommage à l'amitié et au lien fraternel entre plusieurs personnes, autant qu'il pointe du doigt également les travers de la société, à l'instar de l'une de ses chansons « Voatanisa ». Mais par-dessus tout, il chante également l'amour. On se rappelle entre autres sa chanson « Damoiz'elle », où sensualité rime avec romantisme quand Moajia relate en musique l'envie et le désir qu'il a pour la beauté de la gente féminine en général. Le groupe est actuellement constitué par les frères Ratefinanahary, Njaka et Jiiary, respectivement aux percussions et à la guitare, de même qu'au chant. Il s'étoffe aussi de la présence de Hervé Ramialison dit Vévé, à la basse et de Miora Rabarisoa, à la batterie. Un groupe fraternel Après deux maxis et son tout premier album « Aody e!», le groupe Moajia persévère dans le milieu musical en s'affirmant auprès de ses pairs, tout en gagnant le respect du public. Pour les profanes, Moajia s'écoute ainsi à l'instar de fameux groupes comme Tryo ou encore comme l'illustre Georges Brassens, lorsqu'il s'illustre en toute douceur. Ceci-étant, il se savoure amplement à l'exemple des groupes comme Nirvana, quand il déborde d'énergie. « On a pris notre temps pour acquérir assez d'expériences et pour proposer ce qui se fait de mieux sur le plan musical pour notre public. C'est pourquoi, on se plait actuellement à se redécouvrir auprès des mélomanes de la Grande île », confie Njaka Ratefinanahary. Depuis 2006, le groupe a fait du chemin, de ses premiers cabarets à son passage sur la scène du Centre culturel Albert Camus (CCAC), actuel Institut français de Madagascar (IFM) à Analakely ou encore au Cercle Germano Malgache (CGM). Le parcours de Moajia se décrit comme le parcours d'une montagne russe, faisant face à des hauts et des bas, mais qui continue toujours d’avancer. Fier et persévérant, le groupe enivre de nouveau le public cette année, à l'instar du morceau « Misangodina» qui représente parfaitement les intentions de Moajia de transcender à nouveau la scène par son retour. Ce groupe ne cesse de gravir les échelons, tels ses aînés, comme Nicolas Vatomanga ou Dadee Andria qui l'ont adoubé. Moajia continuera à faire parler de lui. Andry Patrick Rakotondrazaka
Voilà déjà une bonne décennie qu'il arpente la scène musicale de la Grande île. Moajia peaufine actuellement son retour au devant de la scène pour les amateurs du genre « Free roots ». Une identité musicale qui lui est propre, à la fois entrainante et envoutante, en même temps. Après s'être fait discret depuis l'année dernière, le groupe Moajia revient, pour le plus grand plaisir de ses fans et des amateurs de «Free roots». Conciliant les rythmiques du reggae avec des mélodies du terroir malgache matinés d’une touche jazzy teintés d'une certaine touche manouche, violon, flûte, percussions et guitares se conjuguent avec brio. C'est ainsi que s'est découvert le style musical de Moajia, depuis une bonne décennie. Ses compositions l'ont de suite démarqué du lot, aussi bien auprès du jeune public qu'auprès des mélomanes les plus aguerris. Le groupe rend hommage à l'amitié et au lien fraternel entre plusieurs personnes, autant qu'il pointe du doigt également les travers de la société, à l'instar de l'une de ses chansons « Voatanisa ». Mais par-dessus tout, il chante également l'amour. On se rappelle entre autres sa chanson « Damoiz'elle », où sensualité rime avec romantisme quand Moajia relate en musique l'envie et le désir qu'il a pour la beauté de la gente féminine en général. Le groupe est actuellement constitué par les frères Ratefinanahary, Njaka et Jiiary, respectivement aux percussions et à la guitare, de même qu'au chant. Il s'étoffe aussi de la présence de Hervé Ramialison dit Vévé, à la basse et de Miora Rabarisoa, à la batterie. Un groupe fraternel Après deux maxis et son tout premier album « Aody e!», le groupe Moajia persévère dans le milieu musical en s'affirmant auprès de ses pairs, tout en gagnant le respect du public. Pour les profanes, Moajia s'écoute ainsi à l'instar de fameux groupes comme Tryo ou encore comme l'illustre Georges Brassens, lorsqu'il s'illustre en toute douceur. Ceci-étant, il se savoure amplement à l'exemple des groupes comme Nirvana, quand il déborde d'énergie. « On a pris notre temps pour acquérir assez d'expériences et pour proposer ce qui se fait de mieux sur le plan musical pour notre public. C'est pourquoi, on se plait actuellement à se redécouvrir auprès des mélomanes de la Grande île », confie Njaka Ratefinanahary. Depuis 2006, le groupe a fait du chemin, de ses premiers cabarets à son passage sur la scène du Centre culturel Albert Camus (CCAC), actuel Institut français de Madagascar (IFM) à Analakely ou encore au Cercle Germano Malgache (CGM). Le parcours de Moajia se décrit comme le parcours d'une montagne russe, faisant face à des hauts et des bas, mais qui continue toujours d’avancer. Fier et persévérant, le groupe enivre de nouveau le public cette année, à l'instar du morceau « Misangodina» qui représente parfaitement les intentions de Moajia de transcender à nouveau la scène par son retour. Ce groupe ne cesse de gravir les échelons, tels ses aînés, comme Nicolas Vatomanga ou Dadee Andria qui l'ont adoubé. Moajia continuera à faire parler de lui. Andry Patrick Rakotondrazaka