Le groupe Socota est devenu un fleuron de l’industrie textile malgache. Aujourd’hui, il compte développer ses activités mais a besoin de relève qualifié. La première des justices sociales est de créer des emplois, soutient, Salim Ismail. Créer massivement et rapidement des emplois se présente aussi comme la solution pour faire face à l'état critique du chômage à Madagascar. À cette fin, le site industriel du groupe Socota est en cours d'extension actuellement, afin d'accueillir pas moins de dix mille travailleurs à l'horizon de 2017-2018. « C'est une contribution remarquable mais pas suffisante car pour réduire la pauvreté, sept cent mille emplois devraient être créés tous les ans », estime le PDG de ce groupe. D’autant plus que le secteur textile nécessite aujourd'hui la venue d’une relève. « Le métier que nous exerçons aujourd'hui ne s'exercera plus de la même façon dans les cinq ou dix ans qui viennent. Il est évident que les jeunes qui ont investi de leurs temps et de leur peine pour acquérir des connaissances et des compétences, devraient être aux premières loges dans la course mondiale à l'attraction des talents. L'éducation, la formation, la capacité d'apprendre et de réapprendre reprend ainsi sa place », poursuit-il. Des projets en cours La réhabilitation de l'aéroport d'Antsirabe figure aussi parmi les projets du Groupe Socota, qui est actuellement en cours. « En effet, l'importance que revêt l'achèvement de ce terrain d'aviation, pour être un aéroport capable d'accueillir des cargos, permettra à Antsirabe de prendre la place qui lui revient, c'est à dire le grenier des produits alimentaires de toute la région de l'océan Indien », nous a expliqué Salim Ismail, PDG du Groupe Socota, hier. Toujours dans le cadre du partenariat public-privé, cette initiative a été largement sollicitée par le chef de Région Vakinankaratra. De plus, pour contribuer au développement de cette localité, la construction d'un lycée à côté de la ferme d'aquaculture déjà en place dans son site, est déjà projeté par le Groupe. Ceci permettra à quatre cent cinquante élèves d'avoir des formations en agronomie et en agriculture. C’est à travers une visite planifiée qui a eu comme objectif de présenter les travaux entrepris sur le plan industriel sur le site, d'expliquer les stratégies qui ont été mises en œuvre, ainsi que les résultats qu'ils ont obtenus, que Salim Ismail, PDG du groupe Socota a souligné les facteurs qui ont contribué à la réussite de cette entreprise qui inonde actuellement le monde de ses produits vestimentaires. Pour lui, « cette réussite reposait sur un certain nombre de piliers : à savoir la création d'un écosystème interne à l'entreprise d'idées nouvelles et d'innovations. Notamment en ce qui concerne les produits, leurs différenciations, tant sur le support en tissus que le style de vêtements fabriqués. Il y a aussi le développement des ressources humaines, afin de relever les compétences de l'entreprise à travers son savoir faire et aussi l'acquisition des technologies qui lui a permis d'être en compétition avec le reste du monde ». Hier a été donc pour le ministre de l'Industrie, Chabani Nourdine et pour le ministre de la Santé publique Mamy Lalatiana Andriamanarivo de constater les potentiels de création massive et rapide d'emplois de cette industrie. Le ministre de l'Industrie n'a pas manqué de féliciter et d'encourager les efforts entrepris par le Groupe Socota dans la promotion de l'industrie malgache. Rado Andriamampandry
Le groupe Socota est devenu un fleuron de l’industrie textile malgache. Aujourd’hui, il compte développer ses activités mais a besoin de relève qualifié. La première des justices sociales est de créer des emplois, soutient, Salim Ismail. Créer massivement et rapidement des emplois se présente aussi comme la solution pour faire face à l'état critique du chômage à Madagascar. À cette fin, le site industriel du groupe Socota est en cours d'extension actuellement, afin d'accueillir pas moins de dix mille travailleurs à l'horizon de 2017-2018. « C'est une contribution remarquable mais pas suffisante car pour réduire la pauvreté, sept cent mille emplois devraient être créés tous les ans », estime le PDG de ce groupe. D’autant plus que le secteur textile nécessite aujourd'hui la venue d’une relève. « Le métier que nous exerçons aujourd'hui ne s'exercera plus de la même façon dans les cinq ou dix ans qui viennent. Il est évident que les jeunes qui ont investi de leurs temps et de leur peine pour acquérir des connaissances et des compétences, devraient être aux premières loges dans la course mondiale à l'attraction des talents. L'éducation, la formation, la capacité d'apprendre et de réapprendre reprend ainsi sa place », poursuit-il. Des projets en cours La réhabilitation de l'aéroport d'Antsirabe figure aussi parmi les projets du Groupe Socota, qui est actuellement en cours. « En effet, l'importance que revêt l'achèvement de ce terrain d'aviation, pour être un aéroport capable d'accueillir des cargos, permettra à Antsirabe de prendre la place qui lui revient, c'est à dire le grenier des produits alimentaires de toute la région de l'océan Indien », nous a expliqué Salim Ismail, PDG du Groupe Socota, hier. Toujours dans le cadre du partenariat public-privé, cette initiative a été largement sollicitée par le chef de Région Vakinankaratra. De plus, pour contribuer au développement de cette localité, la construction d'un lycée à côté de la ferme d'aquaculture déjà en place dans son site, est déjà projeté par le Groupe. Ceci permettra à quatre cent cinquante élèves d'avoir des formations en agronomie et en agriculture. C’est à travers une visite planifiée qui a eu comme objectif de présenter les travaux entrepris sur le plan industriel sur le site, d'expliquer les stratégies qui ont été mises en œuvre, ainsi que les résultats qu'ils ont obtenus, que Salim Ismail, PDG du groupe Socota a souligné les facteurs qui ont contribué à la réussite de cette entreprise qui inonde actuellement le monde de ses produits vestimentaires. Pour lui, « cette réussite reposait sur un certain nombre de piliers : à savoir la création d'un écosystème interne à l'entreprise d'idées nouvelles et d'innovations. Notamment en ce qui concerne les produits, leurs différenciations, tant sur le support en tissus que le style de vêtements fabriqués. Il y a aussi le développement des ressources humaines, afin de relever les compétences de l'entreprise à travers son savoir faire et aussi l'acquisition des technologies qui lui a permis d'être en compétition avec le reste du monde ». Hier a été donc pour le ministre de l'Industrie, Chabani Nourdine et pour le ministre de la Santé publique Mamy Lalatiana Andriamanarivo de constater les potentiels de création massive et rapide d'emplois de cette industrie. Le ministre de l'Industrie n'a pas manqué de féliciter et d'encourager les efforts entrepris par le Groupe Socota dans la promotion de l'industrie malgache. Rado Andriamampandry