Fièvre aphteuse - Les bouchers se disent au chômage


«Tout le monde s’intéresse au Qurbani mais qu’en est-il des bouchers qui dépendent des bœufs de Socovia durant toute l’année  » C’est ce qu’a déclaré le président de l’association des bouchers, Akram Mauthoor qui était face à la presse, jeudi 8 septembre. Les membres de l’association, qui se disent pénalisés par la fièvre aphteuse, réclament l’intervention des ministres Seeruttun et Gungah. Selon le président, le manque à gagner des bouchers est de Rs 20 000 (Ar 1 800 000) à Rs 50 000 (Ar 4 500 000) mensuellement. Et d’ajouter que «nous n’avons plus de marchandise à vendre, nous sommes au chômage». Les membres de l’association des bouchers réclament une compensation de Rs 50 000 (Ar 4 500 000) par mois. Hygiène En effet, dans la nuit de dimanche à lundi, 20 bœufs sont morts de la fièvre aphteuse, à Socovia. Lors d’un point de presse, Mahen Seeruttun avait indiqué que « l'enceinte de la compagnie a été interdite d’accès. Et elle ne pourra vendre des animaux pour le Qurbani». Et d’ajouter que 2 100 animaux avaient été réservés pour la fête Eid-Ul-Adha. Le ministère de l’Agro-industrie a émis un communiqué, ce jeudi, suite à une rencontre entre trois ministres ainsi que les représentants de mosquées, mercredi. Celui-ci indique qu’une cinquantaine de remorques seront placées dans divers endroits spécifiques à travers l’ile à l’occasion de l’Eid-Ul- Adha. Une initiative qui a pour but d’aider ceux qui participeront au sacri­fice d’Abraham à se débarrasser, d’une façon plus hygiénique, des restes d’animaux. Le communiqué informe également le public qu’il est strictement interdit de vendre ou de remettre la peau de l’animal sacrifié à des organisations bénévoles. Le ministère précise que la peau, ainsi que les restes des animaux devront être hermétiquement scellés dans des sacs biodégra­dables et placés dans les remorques. © lexpress.mu
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