Hôtellerie et tourisme à Mahajanga - Taxe de séjour exigée dans les hôtels trois étoiles


Toutes les infrastructures d'hébergement, telles que les hôtels, restaurants, chambres d'hôtes, les pensions de famille ainsi que les internats et les maisons de location saisonnière à Mahajanga, sont soumises à la taxe de séjour, imposée par la commune urbaine de Mahajanga. Cette disposition n’est pas une nouveauté, elle est mise en vigueur depuis 2014, mais n’a jamais été respectée par la plupart de ces établissements. Le tarif ne dépasse pas 1000 ariary par jour et par chambre. C’est dans cette optique que la commune urbaine de Mahajanga a convoqué les représentants de ces structures d’hébergement durant une réunion qui s’est déroulée au début de ce mois d’août à l’Hôtel de ville. Dirigée par la présidente de la délégation spéciale de la CUM, Tonganirina Zafiarinefo Velomary, elle a vu la participation des représentants de la direction régionale de la Sécurité publique de Boeny, l'Office régionale du Tourisme de Boeny et la direction régionale du Tourisme. « Cette taxe est définie comme l'une des sources de revenus de la CUM, selon la loi 2014-020 article 200. Les hôtels classés 3 étoiles sont concernées par cette mesure dans la commune. » Caisse communale Mahajanga est l'une des villes préférées des vacanciers et des voyageurs. Cette taxe a toujours été incluse dans le budget, mais jusqu'à présent, un seul hôtel a honoré le paiement. De plus, des organes de surveillance (ou de contrôle) obligent la commune à effectuer son travail, tel qu'il est inscrit dans ce budget. La CUM a commencé à l'exiger, mais à cause de l'organisation et de la situation due à la crise sanitaire, son application a été reportée », explique la PDS. « Dans les autres régions de Madagascar, elle est déjà mise en œuvre. C'est de l'argent qui rentre dans les caisses de la CUM. Il sert à améliorer les infrastructures de la ville, et est inclus dans le développement du tourisme. L’une des responsabilités de la municipalité est d'installer des panneaux d'indication, de faire un plan de la ville via ces taxes », déclare, Toky Armel Ranjatonantenaina, directeur exécutif de l’ORTB de Boeny. D’après les explications, ce n’est pas l'opérateur qui paie la taxe. C’est comme la vignette touristique. Ce sont les clients qui la paient. Le mode de collecte est exactement similaire. Ce, en rapport avec la déclaration faite au moment de l’enregistrement de la « fiche » police. La facture est ainsi exigée et le montant du séjour sera versé dans la caisse communale tous les mois. Le paiement de cette taxe est effectif dès ce mois-ci. Une vérification et une descente seront effectuées par les responsables après cette réunion d'information.
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