Approvisionnement en eau - Une goutte d’espoir pour Antananarivo


Amélioration. C’est en ce sens que la compagnie nationale de l’eau et de l’élec­tricité entrevoit la concrétisation des projets d’extension des infrastructures d’alimentation en eau de la capitale. Validé par l’Assemblée nationale et le Sénat, ce projet de la Jirama a pour ambition d’augmenter la capacité de production d’eau potable au-delà de 100 000 m3 par jour. Pour ce faire, la compagnie, sur une durée de trois ans, aura recours au financement de la Banque Européenne d’Investissement et de l’Union européenne. « Concrètement, on procèdera à la mise en place de deux nouvelles stations de traitement d’Eau d’une capacité chacune de 30 000 m3 /jour, à Ambo­hi­trimanjaka et à Ankadindratombo. L’extension de la station de traitement d’eau de Mandroseza avec 40 000m3 supplémentaires par jour est déjà en cours. Le projet comporte aussi la mise en place et réhabilitation de 78 km des canalisations, la construction de cinq nouveaux réservoirs d’une capacité totale de 12 000 m3 ainsi que l’installation d’un nouveau surpresseur et la réhabilitation de deux surpresseurs existants sans oublier la création de de 105 km des canalisations qui vont alimenter les zones Ouest, Sud-Est et Sud-Ouest, Est et Nord d’Antana­narivo », annoncent les responsables de la compagnie. En tout, l’installation de ces infrastructures permettra la mise en place de cinq mille nouveaux branchements privés et quatre cent nouvelles bornes fontaines. Le réseau de distribution est saturé depuis bien longtemps. Les zones périphériques, à l’instar de l’Atsimondrano, subissent ainsi ces délestages d’eau depuis plus d’une décennie, malgré la présence de stations d’alimentation comme celle d’Ankadivoribe ou encore de Vontovorona, lesquelles n’assurent que 3 % de l’approvisionnement sur le grand Tanà, dans la mesure où plus de 93 % de cet approvisionnement est encore assuré essentiellement par la station de Mandroseza. Elle profite aux 72 % des abonnés habitant en centre ville, laissant, ainsi, pour compte les abonnés situés dans les zones dites « en fin de réseau ».
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