Les parlementaires pro-régime ont justifié auprès du Premier ministre Ntsay, hier, la légitimité et la légalité de leur participation au prochain Gouvernement. Délicat. Le Premier ministre Christian Ntsay aura un week-end chargé. Il doit présenter son Gouvernement au président de la République au plus tard lundi, selon les dispositions de la Haute cour constitutionnelle (HCC) dans sa décision du 25 mai. En funambule, il doit maintenir l’équilibre dans le choix et la répartition des portefeuilles ministériels pour satisfaire les uns mais sans froisser les autres. Après avoir reçu les députés du changement et les syndicalistes, le Premier ministre a rencontré hier au palais de Mahazoarivo les parlementaires proches du président de la République. Composée de députés et de sénateurs, la délégation des parlementaires pro-régime a discuté avec le chef du gouvernement la situation qui prévaut, la préparation des élections ainsi que les futures collaborations entre le Parlement et le gouvernement. « Ils sont venus me rencontrer et je les ai écoutés. J’ai rappelé qu’il est nécessaire de se baser sur la décision de la HCC du 25 mai », explique le Premier ministre lors de son entretien après sa rencontre avec les parlementaires. Une assertion qu’il a fait savoir aux députés du changement qu’il a reçu dans la soirée de sa passation avec le Premier ministre sortant, mardi. Une liste lundi Après les incompréhensions entre eux sur la nomination de Christian Ntsay, les députés du changement reconnaissent les prérogatives du groupe parlementaire Miaraka amin’i prezidà Rajoelina (Mapar) sur la désignation du nouveau Premier ministre. Toutefois, ils revendiquent l’exclusion du parti Hery vaovaon’i Madagasikara dans le prochain Gouvernement. « La HCC dispose que le Premier ministre soit de consensus et non le Gouvernement. Le HVM n’a aucun député élu dans la liste proclamée par la Cour électorale spéciale (CES) en 2014 », réitère maître Hanitra Razafimanantsoa dans son intervention quotidienne sur le parvis de l’Hôtel de ville Analakely. À entendre les différentes prises de parole à Analakely, le prochain gouvernement serait exclusivement constitué par les propositions des députés pour le changement. En contre offensive, les parlementaires proches du président de la République annoncent la légalité et la légitimité de leur participation au prochain Gouvernement. «Les parlementaires pro-Rajaonarimampianina sont répartis dans huit groupes parlementaires. Ainsi, il est juste que nous fassions partie du Gouvernement », répond le sénateur Riana Andriamandavy VII aux soixante-treize députés. Composés de soixante dix-neuf députés et une soixantaine de sénateurs, les parlementaires pro-pouvoir affirment avoir la majorité. Le Premier ministre Christian Ntsay devrait ainsi composer avec les sensibilités des principaux protagonistes. Pendant la soutenance de mémoire d’un groupe au Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS), il a annoncé qu’il proposera la liste de ses ministres au plus tard lundi. Une promesse et un impératif qui lui prive une grande partie de son week-end.
Les parlementaires pro-régime ont justifié auprès du Premier ministre Ntsay, hier, la légitimité et la légalité de leur participation au prochain Gouvernement. Délicat. Le Premier ministre Christian Ntsay aura un week-end chargé. Il doit présenter son Gouvernement au président de la République au plus tard lundi, selon les dispositions de la Haute cour constitutionnelle (HCC) dans sa décision du 25 mai. En funambule, il doit maintenir l’équilibre dans le choix et la répartition des portefeuilles ministériels pour satisfaire les uns mais sans froisser les autres. Après avoir reçu les députés du changement et les syndicalistes, le Premier ministre a rencontré hier au palais de Mahazoarivo les parlementaires proches du président de la République. Composée de députés et de sénateurs, la délégation des parlementaires pro-régime a discuté avec le chef du gouvernement la situation qui prévaut, la préparation des élections ainsi que les futures collaborations entre le Parlement et le gouvernement. « Ils sont venus me rencontrer et je les ai écoutés. J’ai rappelé qu’il est nécessaire de se baser sur la décision de la HCC du 25 mai », explique le Premier ministre lors de son entretien après sa rencontre avec les parlementaires. Une assertion qu’il a fait savoir aux députés du changement qu’il a reçu dans la soirée de sa passation avec le Premier ministre sortant, mardi. Une liste lundi Après les incompréhensions entre eux sur la nomination de Christian Ntsay, les députés du changement reconnaissent les prérogatives du groupe parlementaire Miaraka amin’i prezidà Rajoelina (Mapar) sur la désignation du nouveau Premier ministre. Toutefois, ils revendiquent l’exclusion du parti Hery vaovaon’i Madagasikara dans le prochain Gouvernement. « La HCC dispose que le Premier ministre soit de consensus et non le Gouvernement. Le HVM n’a aucun député élu dans la liste proclamée par la Cour électorale spéciale (CES) en 2014 », réitère maître Hanitra Razafimanantsoa dans son intervention quotidienne sur le parvis de l’Hôtel de ville Analakely. À entendre les différentes prises de parole à Analakely, le prochain gouvernement serait exclusivement constitué par les propositions des députés pour le changement. En contre offensive, les parlementaires proches du président de la République annoncent la légalité et la légitimité de leur participation au prochain Gouvernement. «Les parlementaires pro-Rajaonarimampianina sont répartis dans huit groupes parlementaires. Ainsi, il est juste que nous fassions partie du Gouvernement », répond le sénateur Riana Andriamandavy VII aux soixante-treize députés. Composés de soixante dix-neuf députés et une soixantaine de sénateurs, les parlementaires pro-pouvoir affirment avoir la majorité. Le Premier ministre Christian Ntsay devrait ainsi composer avec les sensibilités des principaux protagonistes. Pendant la soutenance de mémoire d’un groupe au Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS), il a annoncé qu’il proposera la liste de ses ministres au plus tard lundi. Une promesse et un impératif qui lui prive une grande partie de son week-end.