Conjoncture - Mamy Ravatomanga assure ne pas se cacher


Le président directeur général du groupe Sodiat, Mamy Ravatomanga, martèle ne faire l’objet d’aucun mandat d’arrêt, et assure ne pas être en fuite. « Il ne se cache ni ne fuit la justice ». Le communiqué de la direction générale du groupe Sodiat, signé par son directeur général, Eric Razanamparany, se veut ferme. Se faisant le porte-parole du président directeur-général du groupe, Mamy Ravatomanga, le communiqué rappelle que celui-ci a déjà exprimé « clairement sa disponibilité à répondre à tout acte qui lui serait reproché devant la justice ». Le message du groupe Sodiat martèle néanmoins que son PDG n’a rien à se reprocher par rapport à tout ce qui se dit dans les médias. « Monsieur Maminiaina Ravatomanga tient à réitérer qu’il n’est mêlé ni de près ni de loin à ces affaires citées dans certains journaux », poursuit le communiqué. La perquisition de son domicile juste après la fouille effectuée par les forces de l’ordre au domicile du sénateur Lylison René de Roland, semble mêler l’homme d’affaires à un imbroglio dans lequel ses proches assurent qu’il n’a rien à voir. « Il ne fait l’objet d’aucun mandat d’arrêt »,  souligne par ailleurs le communiqué du groupe qui évoque « une confusion (qui) semble encore persister dans la compréhension des actions le concernant ». Pour Eric Razanamparany, Mamy Ravatomanga ne serait donc pas en fuite, au point de faire l’objet d’une traque policière comme « les informations publiées par le quotidien L’Express de Madagascar » tendraient à le faire croire. Un article publié hier faisait notamment état de l’arraisonnement d’un avion de la TOA, compagnie aérienne privée appartenant à l’homme d’affaires, suite à des informations parvenues au service des renseignements. Des sources concordantes avaient indiqué que des fouilles auraient été effectuées sur l’aéronef vendredi mais celles-ci avaient été infructueuses, aucun des hommes recherchés, le sénateur Lylison René de Roland et l’homme d’affaires en l’occurrence, n’y ayant été présents. Évacuation sanitaire Pour la compagnie aérienne privée TOA pourtant, son avion n’avait nullement été arraisonné bien que des éléments des forces de l’ordre y aient procédé à une fouille jeudi. Pour expliquer la présence d’éléments des forces de l’ordre autour de l’avion à l’aéroport de Mahajanga, la TOA parle « d’une fouille par les agents de la douane, comme c’est le cas d’habitude pour un vol extérieur ». « Quatre entités, la douane, la police, la gendarmerie et les services de santé ont été présentes », poursuit la compagnie. Celle-ci précise qu’« environ 16 personnes », à raison de quatre par entité, avaient participé au contrôle et que « l’avion n’a pas été cerné par des éléments armés » À en croire la TOA, le contrôle était habituel dans la mesure où l’avion était prévu évacuer un malade vers La Réunion. « Un vol Evasan (évacuation sanitaire) a été déclenché jeudi après-midi pour prendre un malade à Mahajanga puis l’évacuer vers La Réunion », indique le message de la TOA. Celui-ci mentionne néanmoins que l’avion n’est finalement pas parti pour La Réunion, « le malade ayant été débarqué ». « Le médecin qui a accompagné le jet vers Mahajanga a jugé que le malade ne peut pas être transporté suite à son état très faible », explique encore le communiqué. Bodo Voahangy
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