TRAFIC DE BÉBÉS - Trois personnes et un médecin incarcérés


Une femme, sa mère, son mari et un médecin croupissent à la maison centrale d’Antanimora depuis vendredi 5 mai. Ils ont essayé de vendre deux bébés à un étranger. «Pour ceux qui veulent adopter un enfant et justifient de leurs ressources, nous en avons deux. Vous devriez passer nous voir ». C’est le genre de publication récemment mise sur Facebook par des présumés trafiquants de bébés. Ces personnes ont été envoyées en détention préventive, à la maison centrale d’Antanimora, le vendredi 5 mai. Elles sont une femme, sa mère, son mari et un médecin. La division de Cyber- criminalité de la police nationale a ouvert une enquête après être tombée sur leur post. Au fait, le couple a dû recourir au partage sur Facebook lorsqu’il n’avait pas réussi à livrer ses marchandises humaines à un étranger prêt à les acheter pour deux millions huit cents mille ariary. D’après les informations officieuses, les présumés coupables de l’acte délictueux avaient rencontré un problème de documents de voyage, comme le visa, lors de l’acheminement des bébés à leur client lointain. Ils sont obligés de prendre soin d’eux pendant onze mois, le temps qu’ils devaient chercher un moyen. Finalement, ils n’ont trouvé aucune solution. Déclaration de naissance « Puisqu’ils n’arrivent pas à les élever, ils pensaient pouvoir les faire adopter ici. C’est ce qu’ils ont dit dans leur publication, mais en réalité, ils avaient l’intention de les vendre cinq cents mille ariary », raconte la police. « L’homme et sa femme ont avalé leur langue quand ils ont été interrogés d’où et de qui ils ont eu ces deux nourrissons. Cela porte à croire qu’ils ne seraient pas à leur premier coup. L’investigation se poursuit pour le savoir », ajoute-t-elle. La belle-mère de l’homme connaît le médecin et lui avait demandé de préparer la déclaration de naissance des nouveau-nés et les actes s’y rapportant. La police de Cybercriminalité les a arrêtés le jeudi 4 mai, aux 67ha. Ils ont été présentés au parquet dès le lendemain. Le juge des enfants a prononcé un mandat de dépôt contre eux. Le jour où ils répondront de leur crime devant la barre reste indéterminé. En attendant leur identification, les deux pauvres innocents sont gardés dans un centre social de la capitale.
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