RÉFORMES ET ADAPTATION CLIMATIQUE - Une délégation du FMI à Iavoloha


Mise en œuvre des réformes, des investissements ainsi que le financement des projets d’adaptation au changement climatique à Madagascar. Tels sont les objets de l’échange entre Andry Rajoelina, président de la République et une délégation conduite par Abede Aemro Selassie, directeur pour l’Afrique du Fonds monétaire international (FMI), hier, au palais d’État d’Iavoloha. Le communiqué de la présidence de la République parle de “dialogue franc”, au sujet du Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité (FFRD), notamment. La mise en œuvre de ce programme dans la Grande île est justement l’une des raisons de la visite du responsable du FMI. L’éligibilité de Madagascar au FFRD a été annoncée durant les réunions de printemps des institutions de Bretton Woods, à Washington, en avril. La création du FFRD a été actée en avril 2022 et mise en œuvre à partir de mai 2022. La Grande île fait partie des pays qui ont officiellement demandé à en bénéficier. “Ce fonds fiduciaire vise à aider les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, vulnérables, à relever les défis structurels à plus long terme qui présentent des risques macroéconomiques, tels que le changement climatique et les pandémies”, indique un communiqué public sur le site web du FMI, le 13 avril 2022. Selon le rapport du Conseil des ministres, le 27 avril, un financement de 500 millions de dollars est escompté. “La conclusion de la quatrième revue du programme de Facilité élargie de crédit (FEC), du FMI avant le 12 mai est une étape préalable importante pour discuter du programme de FFRD en octobre-novembre 2023”, rapporte le communiqué de presse publié par la présidence de la République sur la réunion d’hier. Toujours selon la missive de l’institution présidentielle, Abede Aemro Selassie “a souligné la nécessité de se concentrer sur le secteur agricole qui représente un avantage particulier pour Madagascar”. Le directeur pour l’Afrique du FMI a aussi “recommandé au gouvernement de maîtriser les coûts des projets pour mieux prévenir les risques de corruption. Il a également souligné la nécessité de créer plus d’espace fiscal en analysant mieux les dépenses et les exonérations”.
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