Municipalité d’Antsirabe - Les grévistes refusent de faire le service minimum


Refus catégorique. Les membres du personnel au sein de la municipalité d’Antsirabe refusent d’assurer un service minimum, et ce, malgré les tentatives de négociation entamées par quelques responsables. Depuis le début de la grève, provoquée par onze mois de salaires impayés, le personnel de la commune urbaine d’Antsirabe  s’est mis d’accord sur l’arrêt général des travaux et services qu’il  fournit. La population devient ainsi la victime collatérale de cette situation et doit faire face à de nombreux problèmes. Parmi ceux-ci, l’inexistence du service des agents de la voirie qui entraine le débordement des ordures des bacs ainsi que leur éparpillement partout. De plus, les administrés qui ont besoin de papiers administratifs ayant trait aux actes de naissance ou de légalisation, sont  obligés de négocier avec les services des communes voisines comme Andrano­manelatra ou Vinaninkarena. Ainsi, mille cinq cent nouveaux nés dans la Ville d’Eaux au cours de ce dernier mois, n’ont pas pu jouir de leur droit d’exister en ayant un acte de naissance. Leurs parents doivent recourir au jugement supplétif, avec toutes les difficultés que cela implique tant au niveau administratif qu’au niveau de chaque famille. Devant cette situation qu’il considère comme une atteinte à la vie publique, l’Organe mixte de conception d’Antsirabe s’est réuni d’urgence ce weekend. Après cette réunion, le maire a de nouveau tenté de négocier avec les grévistes, mais en vain. Un nouveau conflit risque ainsi de se produire dans la ville cette semaine, car, d’un côté, le personnel de la commune annonce le maintien de la grève générale jusqu’à la régularisation totale de leurs salaires impayés, et que de l’autre, les autorités se soucient de la sûreté de la vie publique.  
Plus récente Plus ancienne