La célébration de la journée mondiale de la maladie de Parkinson sera marquée par un dépistage de masse. C’est une grande première à Madagascar. Une grande première. Un dépistage de masse de la maladie de Parkinson aura lieu au centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHU JRB), ce 11 avril. Toutes personnes qui présentent des symptômes comme les tremblements, la raideur, la lenteur et qui ne savent pas de quelle maladie elles souffrent, peuvent venir à cette séance gratuite organisée par l’association Parkinson de Madagascar. « Le service de neurologie à Befelatanana est un centre de référence national des maladies neurologiques comme le Parkinson. Pourtant, les parkinsoniens inscrits dans notre répertoire sont encore en petit nombre. Nous pouvons pourtant rencontrer plusieurs cas un peu partout », informe le Dr Julien Razafimahefa, neurologue au CHU JRB, hier. Deux cent parkinsoniens sont identifiés et suivis auprès de ce service de neurologie, jusqu’à présent. Ce jeudi, l’organisateur s’attend à recevoir entre cent cinquante et deux cent patients. « Nous voulons éviter qu’un parkinsonien soit diagnostiqué tardivement. Car à un stade avancé, les complications se multiplient », enchaine le Dr Julien Razafimahefa. Lorsque la maladie évolue, les tremblements, la raideur peuvent s’accentuer, au point que le malade ne peut plus faire des simples mouvements comme se lever ou se retourner dans son lit. Stade avancé D’autres problèmes de santé comme les infections pulmonaires, les escarres, la formation de caillot de sang dans une veine peuvent, également, survenir. « Parfois, les malades ne sont identifiés que lorsqu’ils sont hospitalisés dans les autres services, pour cause de complications », indique ce médecin. La maladie de Parkinson et ses symptômes ne sont pas mortels, mais handicapants. La maladie n’est pas guérissable. Néanmoins, des médicaments existent pour atténuer ses symptômes. Le traitement du Parkinson qui est à vie coûte très cher. Un malade peut dépenser au moins 200 000 ariary par mois, pour l’achat des médicaments. L’association Parkinson de Madagascar travaille pour faciliter l’accès aux médicaments et diminuer les dépenses engendrées par la maladie. La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative. Elle résulte de la mort lente et progressive de neurones du cerveau, engendrant des blocages de mouvement. Les facteurs de la maladie ne sont pas déterminés, à part la forme génétique. Elle touche, généralement, des personnes de plus de 50 ans, mais des jeunes de moins de 30 ans présentent aussi les symptômes de la maladie. Le Parkinson est encore peu connu, de même que les traitements et la prise en charge. C’est, notamment, pour vulgariser les informations sur cette maladie au niveau national que l’association Parkinson de Madagascar a été créée. Quelques huit neurologues qualifiés sont, par ailleurs, répartis dans les provinces pour rapprocher les spécialistes de la population.
La célébration de la journée mondiale de la maladie de Parkinson sera marquée par un dépistage de masse. C’est une grande première à Madagascar. Une grande première. Un dépistage de masse de la maladie de Parkinson aura lieu au centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHU JRB), ce 11 avril. Toutes personnes qui présentent des symptômes comme les tremblements, la raideur, la lenteur et qui ne savent pas de quelle maladie elles souffrent, peuvent venir à cette séance gratuite organisée par l’association Parkinson de Madagascar. « Le service de neurologie à Befelatanana est un centre de référence national des maladies neurologiques comme le Parkinson. Pourtant, les parkinsoniens inscrits dans notre répertoire sont encore en petit nombre. Nous pouvons pourtant rencontrer plusieurs cas un peu partout », informe le Dr Julien Razafimahefa, neurologue au CHU JRB, hier. Deux cent parkinsoniens sont identifiés et suivis auprès de ce service de neurologie, jusqu’à présent. Ce jeudi, l’organisateur s’attend à recevoir entre cent cinquante et deux cent patients. « Nous voulons éviter qu’un parkinsonien soit diagnostiqué tardivement. Car à un stade avancé, les complications se multiplient », enchaine le Dr Julien Razafimahefa. Lorsque la maladie évolue, les tremblements, la raideur peuvent s’accentuer, au point que le malade ne peut plus faire des simples mouvements comme se lever ou se retourner dans son lit. Stade avancé D’autres problèmes de santé comme les infections pulmonaires, les escarres, la formation de caillot de sang dans une veine peuvent, également, survenir. « Parfois, les malades ne sont identifiés que lorsqu’ils sont hospitalisés dans les autres services, pour cause de complications », indique ce médecin. La maladie de Parkinson et ses symptômes ne sont pas mortels, mais handicapants. La maladie n’est pas guérissable. Néanmoins, des médicaments existent pour atténuer ses symptômes. Le traitement du Parkinson qui est à vie coûte très cher. Un malade peut dépenser au moins 200 000 ariary par mois, pour l’achat des médicaments. L’association Parkinson de Madagascar travaille pour faciliter l’accès aux médicaments et diminuer les dépenses engendrées par la maladie. La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative. Elle résulte de la mort lente et progressive de neurones du cerveau, engendrant des blocages de mouvement. Les facteurs de la maladie ne sont pas déterminés, à part la forme génétique. Elle touche, généralement, des personnes de plus de 50 ans, mais des jeunes de moins de 30 ans présentent aussi les symptômes de la maladie. Le Parkinson est encore peu connu, de même que les traitements et la prise en charge. C’est, notamment, pour vulgariser les informations sur cette maladie au niveau national que l’association Parkinson de Madagascar a été créée. Quelques huit neurologues qualifiés sont, par ailleurs, répartis dans les provinces pour rapprocher les spécialistes de la population.