Enseignement supérieur - Le Seces brandit une année blanche


Les enseignants ne sont pas satisfaits des pourparlers avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Ils pourraient aller jusqu’à fermer l’enseignement dans les universités à Antananarivo. Après une assemblée générale hier dans la matinée, les enseignants chercheurs et les chercheurs enseignants (Seces) au niveau de la section Antananarivo brandissent la fermeture de l’université d’Antananarivo et des sept établissements ainsi qu’une année blanche pour l'année universitaire en cours. Lors d'une marche vers l'entrée de l'université, les enseignants ont bloqué l'entrée devant la barrière pour marquer leur mécontentement. « Après quatre semaines de revendication, aucune mesure n’a été prise pour trouver des solutions face à notre problème. La semaine dernière nous avons été déjà en pourparlers avec le ministère de l’Enseignement supérieur, mais cela n’avait abouti à rien. Il ressort de notre réunion le maintien de l’arrêt des enseignements allant à la fermeture d’enseignement au niveau de l’université d’Antananarivo et dans les sept établissement concernés dont l’Ecole supérieur des sciences agronomiques, la faculté de médecine, et la faculté des sciences de l’Ecole Normale Supérieure et l’Ecole supérieur polytechnique», explique le Docteur Faly Randria­mialinoro, Sécretaire Général du Seces section Antana­narivo. De son côté, le professeur Panja Ramanoelina, Président de l’université a affirmé que les enseignants ont leur liberté de cesser ou pas leurs activités d’enseignement tandis que le blocage de l’entrée par les enseignants est interdit dans la mesure ou cela empêche la libre circulation au niveau du campus. Maintien des revendications Les revendications durant ces quatre semaines d’arrêt de l’enseignement sont encore maintenues et le Seces au niveau de la section d’Antananarivo campe encore sur sa position jusqu’à ce que des solutions soient trouvées « Nous réclamons toujours que le premier ministre prenne une dérogation spéciale pour maintenir en activité ceux qui réclament. Egalement, une solution doit être trouvée par rapport au reclassement et avancement des enseignants depuis 2015, ainsi que le rappel des trois décrets, et enfin par rapport aux heures complémentaires dont quinze enseignants n’ont pas encore reçu. Nous continuons la cessation de notre activité si des solutions ne sont pas trouvées cette semaine, ainsi cela pourrait avoir pour conséquence une année blanche», indique encore le Docteur Faly Randriamialinoro. Un responsable au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur affirme qu’un espace dialogue a été ouvert entre eux et le Seces national, « lors de notre pourparler la semaine dernière, les problèmes et les revendications ont été examinées. Par après, le procès verbal de la réunion a été envoyé à chaque participant. Et une autre réunion sera pour bientôt, pour trouver un terrain d’entente ».  
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