Une longue bataille juridique prend fin. La ministre de l’Éducation nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala a annoncé hier sur sa page que le Conseil d’État a statué et a cassé la décision du tribunal administratif de Fianarantsoa sur le sursis à exécution des sanctions de mise à pied des élèves qui ont refusé de chanter l’hymne national. De ce fait, la cassation de la décision du tribunal administratif implique que la décision prononcée par rapport à la mise à pied des élèves concernés, pourrait prendre effet. Dans ce post, la ministre a indiqué que la décision se prononce au nom du peuple malgache. La ministre n’a pas manqué de saluer cette décision. « C’est au nom des enseignants que nous tenons à remercier la justice. Une telle décision est importante dans la mesure où elle redonne la valeur à l’éducation », souligne-t-elle. Le respect de la discipline qui régit tout établissement scolaire a été rappelé par le ministère. « Même si la loi et les règles sont dures, tous sont tenus de les respecter. C’est ce qui nous définit comme étant des personnes d’honneur », martèle-t-elle. Rappelons que le ministère avait sorti une note de rappel sur le devoir de respect aux règles pour tous à la suite de cet évènement. À titre de rappel, cinq élèves dans le collège d’enseignement général et lycée d’Alakamisy-Itenina, dans la région Haute-Matsiatra, ont refusé de chanter l’hymne national pendant le salut au drapeau. Les enseignants ont sanctionné les élèves à cause de ce refus. Après que le dénouement de la situation a échoué, les parents des élèves ont porté l’affaire devant le tribunal administratif. Celui-ci a prononcé le sursis à exécution de la mise à pied, décision qui vient d’être cassée par le tribunal administratif.
AFFAIRE ALAKAMISY ITENINA – Les enseignants obtiennent gain de cause

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