Marché d'Anosibe - Un incendie évité de justesse


Des pyromanes ont raté d’embraser la boîte de distribution électrique principale du marché d’Anosibe, qui alimente deux mille quatre cents boxes, dimanche à minuit. Échec. Des pyromanes ont compté anéantir le marché d’Anosibe en brûlant le panneau de distribution électrique principale qui alimente deux mille quatre cents box avec esplanade en électricité. Les faits se sont passés dimanche à minuit, au bureau du marché où se trouve l’appareil. Des vigiles chargés de la sécurisation du bazar, cette nuit-là, ont accouru vers les lieux après avoir été alertés par une fumée qui se dégageait des fenêtres. Ils ont immédiatement fait usage de cinq extincteurs pour maîtriser le feu. Ils n’ont pas appelé les sapeurs-pompiers, selon les explications concordantes. Une radio, une chaise, une armoire contenant plusieurs documents et archives, des clés et quel­ques lances d’incendie ont été touchées par les flammes. D’après les spéculations des responsables, les malfaiteurs auraient escaladé les murs pour briser les vitres de deux fenêtres où ont été constatés deux départs du feu. La porte principale au rez-de-chaussée, avant d’atteindre l’escalier vers l’étage, a été décadenassée. Origine criminelle Lors du constat, une mèche a été retrouvée accrochée sur l’une des embrasures. Derrière le coffre métal- lique enveloppant la distribution électrique, un autre départ d’incendie a été relevé. « Ces bandits ont sûrement essayé d’enflammer les câbles électriques du panneau pour court-circuiter tous les branchements vers les boxes. C’est surprenant, les fils n’ont pas pu prendre feu », a argué Landry Ramarosandy, chef de division du marché d’Anosibe. Les pyromanes se sont évanouis dans le noir sans laisser la moindre trace, comme l’a expliqué un des veilleurs. Tôt lundi, des policiers scientifiques et techniques de la brigade criminelle ont passé le bureau au peigne fin. Ils ont mis la main sur une sacoche et un bidon vide d’essence, abandonnés près d’une table. Ces indices ont été saisis. Suivant les renseignements avérés, les pétroleurs ont déjà tenté de mettre le feu à cet office la veille de l’incendie. Jusqu’ici, les enquêteurs privilégient la piste criminelle. Quelques uns des gardiens auraient déjà été auditionnés pour dénouer cette affaire. Les conséquences de ce sinistre auraient été dramatiques, voire incalculables, si les malfaiteurs n’ont pas été dissuadés à temps.
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