Enseignement supérieur - Le Seces Antananarivo s’en prend à Blanche Richard


Le torchon brûle entre le syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (Seces) section Antananarivo et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES), la professeur Blanche Nirina Richard. Le Seces Antana­narivo la tient responsable du blocage des résolutions de leurs revendications. Le professeur Sammy Grégoire Ravelonirina, président du Seces Antana­narivo, n’a pas pu se contenir pour la blâmer en public lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Ankatso, hier. « Étant donné que l’administration de ce ministère est délicate, nous invitons le Chef d’État à choisir une personne qui maîtrise bien le problème de l’enseignement supérieur pour le diriger», lance-t-il en premier temps. La ministre a été qualifiée d’« inaccessible ». Efforts Le Seces Antananarivo réclame une personne « prête à résoudre les problèmes des universités », « qui ne rejette pas la responsabilité sur les autres », « sociable et qui n’a pas de problème avec ses collègues », « qui a des projets réalisables », à la tête de ce ministère. « Il n’est pas de notre rôle de revendiquer la destitution ou non de la ministre. Toutefois, nous constatons des failles dans l’administration de ce ministère. Des efforts doivent être entrepris », rajoute Sammy Grégoire Ravelonirina. Devant toutes ces critiques, nous n’avons pas pu avoir la réaction de la ministre. Sur le mur de la page facebook du MESUPRES, il est indiqué que le ministère s’ouvre à tous pour des négociations et des discussions. Les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants, membres de ce syndicat, maintiennent, par ailleurs, leurs grèves « jusqu’à la résolution de leurs revendications ». Ils réclament, entre autres, l’accord du maintien en activité, le paiement des indemnités de recherche et d’investigation des chercheurs retraités.
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