Défense de la politique Étatique - Les chefs d’institution occupent le terrain


Tous au front. Les tenants du pouvoir se sont, visiblement, donné le mot. Tous enchaînent les descentes sur terrain. Si Andry Rajoelina, président de la République, est toujours en première ligne et est souvent accompagné de ministres, d’autres chefs d’institution lui emboîtent le pas. Lors de la présentation de la nouvelle équipe gouvernementale, le Chef de l’État a mis l’accent sur son attachement à la présence des responsables étatiques sur terrain. Une manière, selon lui, de démontrer qu’ils sont aux côtés de la population. Et le Président montre l’exemple en multipliant les tournées et les sorties publiques. Depuis, Christian Ntsay, Premier ministre, qui auparavant était relativement discret, semble, également, avoir pris goût aux descentes sur terrain. Après avoir accompagné le président de la République à Antsiranana, le locataire de Mahazoarivo s’est rendu dans les régions Androy et Anosy pour préparer l’arrivée de la délégation présidentielle, notamment, la visite des sites de lutte contre la malnutrition. Lundi, le chef du gouvernement était à Toliara, à l’occasion de la journée internationale des personnes âgées. Il s’est, ensuite, rendu à Bekily, mardi, pour prêcher en faveur de la politique étatique pour l’émergence du Sud et de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans cette partie du pays. Offensive de charme Outre le locataire de Mahazoarivo, Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, se prend, également, au jeu des tournées politiques. Elle était dans l’Amoron’i Mania, lundi, pour présider la rentrée solennelle dans cette région. Cette semaine, après son escapade à Mananjary, ce jour, le président de la République fera un saut à Fianarantsoa, puis à Ambala­vao. Il est probable que la boss de l’institution de Tsimbazaza soit, également, du voyage, étant donné que la province de Fianarantsoa est réputée être son fief. Bien qu’il se limite, le plus souvent, aux visites de localités comme les communes, Herimanana Razafima­hefa, président du Sénat, est aussi un habitué des descentes sur terrain. En cette entame de la deuxième moitié du mandat du président de la République, tous les tenants du pouvoir, y compris les chefs d’institution ayant le droit de combattre dans l’arène politique, sont en ordre de bataille. Tous s’appliquent à défendre la politique étatique et engager une offensive de charme envers la population.
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