Vohilava-Mananjary - Plusieurs infractions dans une exploitation aurifère


Des infractions commises par une exploitation aurifère chinoise sur un fleuve nourricier à Mananjary, ont été constatées. Des mesures drastiques sont annoncées. VERS la prise de mesures draconiennes contre les crimes sur l’environnement impliquant les sociétés d’exploitation minière. Une descente effectuée à Vohilava Mananjary par les membres du comité interministériel accompagnés de parlementaires, a révélé le constat de plusieurs infractions qui devraient permettre à leur hiérarchie de prendre les décisions qui s’imposent. Le Comité interministériel est constitué par l’Office national de l’environnement, les ministères des Mines et des ressources stratégiques, de l’Eau et de l’hygiène, et de l’Aménagement du territoire. L’enquête effectuée a porté sur les activités de la société d’exploitation minière chinoise Mac Lai Sime Gianna (M.L.S.G.) dans la localité de Vohilava. Des interpellations conduites par les collectivités locales et les organisations de la société civile ont ouvert la boîte de Pandore. Les communautés locales ont mené une grande mobilisation avant que la forte délégation gouvernementale ne se rende à Vohilava. Revirement Dès le 1er septembre, face aux dommages désastreux provoqués par l’exploitation aurifère, les populations riveraines ont manifesté leur désarroi au point d’organiser une manifestation. Elles ont dénoncé les impacts néfastes de l’exploitation aurifère chinoise sur l’Isaka, fleuve nourricier de l’Ouest du district de Mananjary et l’une des principales sources d’eau potable pour les habitants et leur élevage. Les manifestants ont crevé l’abcès sur des situations saisissantes, telles que la déviation du cours d’eau par endroits, le quasi-tarissement de la rivière en aval des dragues déployées par la société, la destruction des écosystèmes et des plantations agricoles, la pollution de l’eau provoquant des maladies de la peau, une dysenterie ainsi que des formes plus graves, outre le non-respect du cahier de charges. Dans deux communiqués publiés ces dernières semaines par les communautés locales et les organisations la société civile signataires, l’accent a été mis sur la prise de mesures radicales pour faire cesser les formes de violation des droits humains signalées.
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