L’avenir est incertain pour les enfants qui se livrent à des travaux de remblayage de fortune ou d’obturation des trous et nids de poule le long de la nationale 4. Ces enfants « remblayeurs», de Mahajanga jusqu’à Tana, sont accompagnés par de grandes personnes et leurs parents durant leur besogne. Il y en a partout, à chaque village ou commune le long de cette route nationale. Là où l’état de la chaussée est en situation de dégradation, ils sont présents. Ces petits travaux sont devenus leur gagne-pain. Et ils ont l’autorisation de leurs parents. À preuve, ceux-ci sont avec eux en permanence. Ces enfants âgés entre 4 ans à 18 ans, fille ou garçon, attendent en groupe (entre trois au minimum à six personnes) le passage des véhicules pour quêter voire exiger « cent ariary ». Ce, d’un ton menaçant pour certains, d’autres sont plus conciliants. Ces enfants ont presque disparu un certain moment sur cette route nationale. Aujourd’hui, ils sont de nouveau présents et encore plus nombreux. C’est à se demander s’ils vont en classe. Lundi dernier, ils étaient là à Ankazobe vers 9h30. Or, c’était la rentrée des classes pour cette nouvelle année scolaire. Mais plus loin, à 15h, d’autres ont été observés entre Maevatanàna et Ambondromamy. « L’avenir de ces petits enfants est préoccupant. Ces gamins sont habitués à l’argent. Ils sont aussi très agressifs et menaçants. On craint que plus tard, ils puissent devenir des bandits de grand chemin si des solutions ne sont prises rapidement. L’État doit mettre en place des projets pour les insérer au niveau de la société et surtout pour leur scolarité. Le ministère de la Population est l’un des concernés », a souligné un père de famille.
L’avenir est incertain pour les enfants qui se livrent à des travaux de remblayage de fortune ou d’obturation des trous et nids de poule le long de la nationale 4. Ces enfants « remblayeurs», de Mahajanga jusqu’à Tana, sont accompagnés par de grandes personnes et leurs parents durant leur besogne. Il y en a partout, à chaque village ou commune le long de cette route nationale. Là où l’état de la chaussée est en situation de dégradation, ils sont présents. Ces petits travaux sont devenus leur gagne-pain. Et ils ont l’autorisation de leurs parents. À preuve, ceux-ci sont avec eux en permanence. Ces enfants âgés entre 4 ans à 18 ans, fille ou garçon, attendent en groupe (entre trois au minimum à six personnes) le passage des véhicules pour quêter voire exiger « cent ariary ». Ce, d’un ton menaçant pour certains, d’autres sont plus conciliants. Ces enfants ont presque disparu un certain moment sur cette route nationale. Aujourd’hui, ils sont de nouveau présents et encore plus nombreux. C’est à se demander s’ils vont en classe. Lundi dernier, ils étaient là à Ankazobe vers 9h30. Or, c’était la rentrée des classes pour cette nouvelle année scolaire. Mais plus loin, à 15h, d’autres ont été observés entre Maevatanàna et Ambondromamy. « L’avenir de ces petits enfants est préoccupant. Ces gamins sont habitués à l’argent. Ils sont aussi très agressifs et menaçants. On craint que plus tard, ils puissent devenir des bandits de grand chemin si des solutions ne sont prises rapidement. L’État doit mettre en place des projets pour les insérer au niveau de la société et surtout pour leur scolarité. Le ministère de la Population est l’un des concernés », a souligné un père de famille.