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L'université morte persiste. Les étudiants souffrent. D'autres se trouvent même en situation de dépression à cause de la situation. Les étudiants souffrent. La grève des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES) s'est tenue depuis plus de deux mois. Rien ne marche à l'Université d'Antananarivo. Quelques étudiants sont en dépression à cause de cela. Comme Erica, 18 ans, deuxième année en droit et qui vient d'Ankazobe. Elle ne supporte plus le fait que l'enseignement soit toujours suspendu. "Erica est une fille intelligente, très motivée à continuer ses études à l'université d'Antananarivo. La situation a été un choc pour elle, elle ne veut plus rencontrer personne. Elle ne sort plus de la maison à quelques jours de la grève des enseignants", explique sa mère. Pour d'autres, la dépression se présente sous une autre forme. " Personne- llement, je suis devenu très difficile à vivre. Je le sens et j'essaie de m'en défaire, mais la situation aggrave l'état de ma santé", explique Patrick, un étudiant de la mention sociologie, originaire de Betafo dans la région Vakinan- karatra. Ces étudiants, comme leurs pairs, sont en manque de provisions. Tout cela favorise la dépression chez ces étudiants. Les étudiants dépressifs sont nombreux.