La communauté est divisée par l’implantation d’une société étrangère d’aquaculture. Des promesses de commission en seraient la raison. UNE zizanie sans fin dans la commune rurale de Manombo-Sud, région Atsimo-Andrefana. La communauté est divisée à cause de l’implantation d’une société étrangère dénommée Blue Ocean. « Deux Malgaches, un homme et une femme, viennent souvent voir notre maire. Ils nous ont également rencontrés pour nous demander de leur louer une partie de nos terrains. Ce que nous avons toujours refusé car la partie qu’ils demandent constitue le noyau dur d’une zone de conservation de mangroves. Et un millier de ménages dépend de la pêche», explique Fidèle Fernand, président de la VOI (communauté de base) de Manombo-Sud. Le terrain demandé s’étend sur 250ha et servirait à une exploitation d’aquaculture de moules. L’espèce connue dans ce littoral est l’Atrina Vexillum appelée également jambonneau noir car le nacre étendard a une coquille noire triangulaire. Mais il y a aussi ceux qui jugent l’implantation de la société comme bénéfique à l’économie et au développement de la commune. D’autant que celle-ci se trouve sur la voie menant vers le site touristique de renom d’Andavadaoka. Les missionnaires de la société ont promis de goudronner les 12km reliant la RN9 à la commune de Manombo. D’autres infrastructures ont également été annoncées y fleurir. « De grosses commissions financières auraient été promises par la société à ceux qui accepteraient de coopérer », témoigne un membre de la VOI. Rojers Tsitara, député de Madagascar élu dans le district de Toliara II, affirme qu’il a tenté d’arbitrer les deux parties car leur dissension commence à mettre en péril la paix et la sécurité de la population. Le chef du district et un responsable de la direction de l’Environnement, sont également descendus sur le terrain. Il a alors été décidé que tout pourparler doit cesser avant de voir plus clair sur les intentions de la société. Le directeur général de la Pêche, Étienne Bemanaja a confirmé que Blue Ocean a effectivement l’intention de s’implanter pour opérer dans l’aquaculture de moules. Il a cependant précisé « que le ministère de la Pêche ne lui a encore délivré aucune autorisation ni permis. La société doit d’abord entamer la régularisation d’une occupation foncière, détenir un permis environnemental, effectuer des consultations publiques avant de demander une autorisation d’exploiter », éclaire-t-il.
La communauté est divisée par l’implantation d’une société étrangère d’aquaculture. Des promesses de commission en seraient la raison. UNE zizanie sans fin dans la commune rurale de Manombo-Sud, région Atsimo-Andrefana. La communauté est divisée à cause de l’implantation d’une société étrangère dénommée Blue Ocean. « Deux Malgaches, un homme et une femme, viennent souvent voir notre maire. Ils nous ont également rencontrés pour nous demander de leur louer une partie de nos terrains. Ce que nous avons toujours refusé car la partie qu’ils demandent constitue le noyau dur d’une zone de conservation de mangroves. Et un millier de ménages dépend de la pêche», explique Fidèle Fernand, président de la VOI (communauté de base) de Manombo-Sud. Le terrain demandé s’étend sur 250ha et servirait à une exploitation d’aquaculture de moules. L’espèce connue dans ce littoral est l’Atrina Vexillum appelée également jambonneau noir car le nacre étendard a une coquille noire triangulaire. Mais il y a aussi ceux qui jugent l’implantation de la société comme bénéfique à l’économie et au développement de la commune. D’autant que celle-ci se trouve sur la voie menant vers le site touristique de renom d’Andavadaoka. Les missionnaires de la société ont promis de goudronner les 12km reliant la RN9 à la commune de Manombo. D’autres infrastructures ont également été annoncées y fleurir. « De grosses commissions financières auraient été promises par la société à ceux qui accepteraient de coopérer », témoigne un membre de la VOI. Rojers Tsitara, député de Madagascar élu dans le district de Toliara II, affirme qu’il a tenté d’arbitrer les deux parties car leur dissension commence à mettre en péril la paix et la sécurité de la population. Le chef du district et un responsable de la direction de l’Environnement, sont également descendus sur le terrain. Il a alors été décidé que tout pourparler doit cesser avant de voir plus clair sur les intentions de la société. Le directeur général de la Pêche, Étienne Bemanaja a confirmé que Blue Ocean a effectivement l’intention de s’implanter pour opérer dans l’aquaculture de moules. Il a cependant précisé « que le ministère de la Pêche ne lui a encore délivré aucune autorisation ni permis. La société doit d’abord entamer la régularisation d’une occupation foncière, détenir un permis environnemental, effectuer des consultations publiques avant de demander une autorisation d’exploiter », éclaire-t-il.