Mahadrodroka Analalava : Le corps de l’étudiante britannique découvert


Au terme de douze jours de recherches en mer et en terre, la gendarmerie a finalement retrouvé une partie du corps sans vie de l’étudiante britannique, Alana Cutland, âgée de 19 ans, avant-hier, dans le district d’Analalava. La dépouille était déjà en état de décomposition avancée. Le crâne avec un peu de cheveux, un fémur et la colonne vertébrale ont été récupérés. Un hélicoptère a été dépêché sur place pour les rapporter à la capitale où une autopsie va être pratiquée. Après quoi, la défunte sera laissée aux soins de l’ambassade du Royaume-Uni, selon les explications concordantes. De leur côté, les fins enquêteurs de la gendarmerie vont remettre au Procu­reur d’Analalava le dossier sur ce décès. Aucune suspicion criminelle n’a été jusqu’ici relevée à travers les investigations et auditions des personnes ayant eu un contact avec Alana, comme l’a précisé le colonel Di La Paix Ralaivao­nary, commandant de la circonscription interrégionale de la Gendar­merie nationale (CIRGN) de Mahajanga. Cette jeune femme a chuté depuis un avion de trois places, de type Cessna, le 25 juillet, à 1200 mètres au-dessus de Mahadrodroka, district d’Analalava lors de son vol avec une touriste biologique, Ruth Johnson, et le pilote. Conseillée de rentrer Stagiaire en Biologies naturelles, elle était arrivée à Madagascar le 16 juillet où elle allait réaliser son projet de recherches. Elle s’est logée dans un hôtel à Anjajavy où elle a rencontré Ruth, installée depuis un mois. À peine deux jours de commencement, Alana aurait eu des conversations téléphoniques avec ses parents dans lesquelles elle aurait manifesté sa déception de ses études pratiques. Son père et sa mère l’ont alors conseillée de rentrer. C’était là qu’elle a demandé à la touriste de s’embarquer avec eux jusqu’à Antana­narivo. « Elle avait l’air frustrée. Elle ne voulait rien manger dans la matinée du 25 juillet, avant leur départ d’Anjajavy. Au cours du vol, elle s’est soudainement battue pour sortir de l’avion qui s’ouvre avec un simple poignet. Le pilote et Ruth se sont efforcés de la retenir et de l’attraper par sa jambe, mais elle a fini par chuter », relate le colonel Di La Paix Ralaivaonary.
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