Démission. Lors d'une conférence de presse, hier à Tsiadana, Ambroise Tata, vice-président du parti « Hery vaovao ho an'i Madagasikara » (HVM), a annoncé sa décision de quitter la formation politique au pouvoir. Selon les premiers mots de sa lettre faisant part de sa décision au président national des Bleus, son désormais ex vice-président invoque pour raison « la convenance personnelle ». Au regard du contenu de la copie de la lettre de démission du bureau et des rangs du parti, « la solidarité » n'est pas la règle au sein de l'équipe dirigeante de la formation politique au pouvoir. « Quand j'ai accepté d'assumer les fonctions de vice-président du parti, j'ai rêvé et me suis battu pour la mise en place d'un parti présidentiel moderne se dotant d'un programme politique ambitieux (…) dirigé par une équipe unie, solidaire et rassemblée autour de ce programme, animée par le souci permanent du dialogue et de la concertation (…) », déclare Ambroise Tata dans le second paragraphe de sa lettre de démission, dont une copie a été transmise à la presse. Devant celle-ci, hier, quelques exemples donnés par le vice-président démissionnaire des Bleus indiquent, si l'on se réfère à sa lettre de démission, que des membres du bureau national du parti, mais aussi les membres du HVM seraient tenus à l'écart des grandes décisions étatiques portant sur les textes qui matérialisent la politique du pouvoir, notamment. Faisant le rapprochement avec les sujets d'actualité, Ambroise Tata prend comme exemple le code de la communication et le code minier, entre autres. Dans un parti moderne, « les différents codes qui devront régir plusieurs domaines clés du pays (…) auraient dû être présentés aux membres du parti et y être discutés », a déclaré l'ancien vice-président du HVM. Pour quelques obser- vateurs, outre la raison qu'il évoque dans sa lettre de démission, le fait qu'Ambroise Tata soit de la famille proche du général Jean Ravelonarivo, ancien Premier ministre, sèchement éjecté de Mahazoarivo par les ténors Bleus aurait été une des motivations . Garry Fabrice Ranaivoson
Démission. Lors d'une conférence de presse, hier à Tsiadana, Ambroise Tata, vice-président du parti « Hery vaovao ho an'i Madagasikara » (HVM), a annoncé sa décision de quitter la formation politique au pouvoir. Selon les premiers mots de sa lettre faisant part de sa décision au président national des Bleus, son désormais ex vice-président invoque pour raison « la convenance personnelle ». Au regard du contenu de la copie de la lettre de démission du bureau et des rangs du parti, « la solidarité » n'est pas la règle au sein de l'équipe dirigeante de la formation politique au pouvoir. « Quand j'ai accepté d'assumer les fonctions de vice-président du parti, j'ai rêvé et me suis battu pour la mise en place d'un parti présidentiel moderne se dotant d'un programme politique ambitieux (…) dirigé par une équipe unie, solidaire et rassemblée autour de ce programme, animée par le souci permanent du dialogue et de la concertation (…) », déclare Ambroise Tata dans le second paragraphe de sa lettre de démission, dont une copie a été transmise à la presse. Devant celle-ci, hier, quelques exemples donnés par le vice-président démissionnaire des Bleus indiquent, si l'on se réfère à sa lettre de démission, que des membres du bureau national du parti, mais aussi les membres du HVM seraient tenus à l'écart des grandes décisions étatiques portant sur les textes qui matérialisent la politique du pouvoir, notamment. Faisant le rapprochement avec les sujets d'actualité, Ambroise Tata prend comme exemple le code de la communication et le code minier, entre autres. Dans un parti moderne, « les différents codes qui devront régir plusieurs domaines clés du pays (…) auraient dû être présentés aux membres du parti et y être discutés », a déclaré l'ancien vice-président du HVM. Pour quelques obser- vateurs, outre la raison qu'il évoque dans sa lettre de démission, le fait qu'Ambroise Tata soit de la famille proche du général Jean Ravelonarivo, ancien Premier ministre, sèchement éjecté de Mahazoarivo par les ténors Bleus aurait été une des motivations . Garry Fabrice Ranaivoson