Une foule furieuse a bloqué la Route nationale 7 avec le corps d’un jeune homme, hier. C’est la libération de 17 suspects, traduits devant le Parquet pour homicide, qui a dégénéré. Branle-bas de combat à Andatabo Toliara. Dans la matinée d’hier, près de 300 personnes en furie, ont bloqué la Route nationale 7, avec le corps d’un jeune homme tué dans une bagarre, à 14 km au nord de la Cité du Soleil. Cette foule de manifestants conteste une décision du Parquet du tribunal à Antananarivo, ayant mis en liberté provisoire mercredi 17 personnes, présentées devant la Justice, pour le meurtre du défunt, qui est l’un de ces manifestants. Mis à part ces 17 personnes relâchées, trois autres suspects ont été placés en détention préventive. Le décédé, natif de Toliara est âgé de 27 ans. Il était venu s’installer dans la capitale pour des raisons professionnelles. Dans la soirée de dimanche, il a trouvé la mort dans une bagarre, survenue à Andohatapenaka. Battu par plusieurs individus, il a succombé à ses blessures. Saisie de l’affaire, la brigade criminelle à Anosy a convoqué et interpellé plusieurs suspects, dont la plupart a été placée en garde à vue. Selon les informations communiquées, des charges, tournant autour de coups mortels et d’homicide involontaire, ont été constituées pour les vingt personnes interrogées, traduites avant-hier devant le Parquet d’Antananarivo. Infructueuses La RN7 a été bloquée à l’entrée de Toliara pendant deux heures. La masse humaine y a campé vers 10h. Les manifestants n’ont libéré la route qu’aux alentours de midi, lorsqu’un terrain d’entente a été trouvé, à l’issue de difficiles pourparlers avec le maire de Betsinjaka Toliara II, qui, a eu du mal à calmer les ardeurs. Des éléments de l’Etat major mixte opérationnel de la région (Emmo/Reg) Atsimo Andrefana ont été dépêchés, sur place pour contenir tout débordement. Ils n’ont pas chargé la foule. Le préfet de Toliara s’est également rendu sur les lieux pour mener des négociations avec les manifestants en état d’énervement, sans pour autant parvenir à désamorcer la tension. Il a fallu l’intervention du maire, plus d’une heure plus tard, pour que la situation revienne à la normale. Seth Andriamarohasina & Francis Ramanantsoa
Une foule furieuse a bloqué la Route nationale 7 avec le corps d’un jeune homme, hier. C’est la libération de 17 suspects, traduits devant le Parquet pour homicide, qui a dégénéré. Branle-bas de combat à Andatabo Toliara. Dans la matinée d’hier, près de 300 personnes en furie, ont bloqué la Route nationale 7, avec le corps d’un jeune homme tué dans une bagarre, à 14 km au nord de la Cité du Soleil. Cette foule de manifestants conteste une décision du Parquet du tribunal à Antananarivo, ayant mis en liberté provisoire mercredi 17 personnes, présentées devant la Justice, pour le meurtre du défunt, qui est l’un de ces manifestants. Mis à part ces 17 personnes relâchées, trois autres suspects ont été placés en détention préventive. Le décédé, natif de Toliara est âgé de 27 ans. Il était venu s’installer dans la capitale pour des raisons professionnelles. Dans la soirée de dimanche, il a trouvé la mort dans une bagarre, survenue à Andohatapenaka. Battu par plusieurs individus, il a succombé à ses blessures. Saisie de l’affaire, la brigade criminelle à Anosy a convoqué et interpellé plusieurs suspects, dont la plupart a été placée en garde à vue. Selon les informations communiquées, des charges, tournant autour de coups mortels et d’homicide involontaire, ont été constituées pour les vingt personnes interrogées, traduites avant-hier devant le Parquet d’Antananarivo. Infructueuses La RN7 a été bloquée à l’entrée de Toliara pendant deux heures. La masse humaine y a campé vers 10h. Les manifestants n’ont libéré la route qu’aux alentours de midi, lorsqu’un terrain d’entente a été trouvé, à l’issue de difficiles pourparlers avec le maire de Betsinjaka Toliara II, qui, a eu du mal à calmer les ardeurs. Des éléments de l’Etat major mixte opérationnel de la région (Emmo/Reg) Atsimo Andrefana ont été dépêchés, sur place pour contenir tout débordement. Ils n’ont pas chargé la foule. Le préfet de Toliara s’est également rendu sur les lieux pour mener des négociations avec les manifestants en état d’énervement, sans pour autant parvenir à désamorcer la tension. Il a fallu l’intervention du maire, plus d’une heure plus tard, pour que la situation revienne à la normale. Seth Andriamarohasina & Francis Ramanantsoa